Au début des années 1990 Catherine Stercq s'est fait remarquer par Institut de l'UNESCO pour l'Education pour l'analyse faite dans cet ouvrage du rapport entre la formation de base des adultes et la réalité changeante du travail. Elle définit le public-cible concerné par l'insertion socio-professionnelle en Belgique, mesure la place qu'il occupe dans les dispositifs d'insertion socioprofessionnelle, analyse les causes de son exclusion et étudie les conditions de sa prise en compte. Selon l'autrice la définition de l'illettrisme est une définition évolutive qui renvoie au stade de développement d'une société donnée. Elle compare deux définitions de la personne analphabète par l'Unesco à 20 ans d'écart. En 1958, l'UNESCO définit comme « analphabète une personne incapable de lire et écrire, en le comprenant, un exposé simple et bref de faits en rapport avec sa vie quotidienne ». En 1978, comme « incapable d'exercer toutes les activités pour lesquelles l'alphabétisation est nécessaire dans l'intérêt du bon fonctionnement de son groupe et de celui de sa communauté et aussi de lui permettre de continuer à lire, écrire et calculer en vue de son propre développement et de celui de sa communauté ». Elle propose des pistes de réflexions sur les fonctions « accueil-information » et « accueil-accompagnement-suivi » et leur manière de s'articuler. Comment individualiser les itinéraires ? Qu'est-ce que ça implique de multiplier les entrées possibles dans les programmes d'insertion socioprofessionnelle - accès direct à l'emploi ; formation en entreprise ; alphabétisation ; alternance emploi-formation-alphabétisation ? L'étude systématique de la question permettrait à tout acteur de l'alphabétisation de se situer dans « la tension contradictoire entre des objectifs simultanés et à court terme d'emploi et de formation professionnelle », et l'alphabétisation vue comme formation qualifiante.

En annexe, des exemples de démarche de formation.[-]

"Dans ce premier cahier intitulé ""reconversion"", le Centre d'alphabétisation de Prescott (Le CAP), grâce à l'expérience acquise suite à un projet de reconversion mené auprès des travailleurs de l'usine de Fiberword en Ontario dans le cadre de l'entente entre le Bureau de reconversion de la main-d'oeuvre et la Direction de l'alphabétisation, tente de tracer les principales étapes de reconversion et de souligner en cours de route les enjeux liés à chacune de ces étapes. Le deuxième cahier est une démarche complète d'évaluation (voir EVA 077) $$$$"[-]

Savoir reconnaître des apprentissages faits dans l'action constitue pour les individus, les organismes de formation et les collectivités un atout majeur pour faire face aux changements constants qui ponctuent nos vies et pour favoriser l'intégration sociale et professionnelle des personnes. Le matériel " Nos compétences fortes " vise le développement de ce "savoir-reconnaître" et tout particulièrement la reconnaissance des compétences génériques. Il regroupe une série d'outils pratiques conçus pour les organismes canadiens d'alphabétisation ou d'intégration en emploi qui offrent des programmes de formation à des adultes peu ou pas à l'aise avec l'écrit.
Ce coffret comprend le Manuel des animatrices et des animateurs avec des textes de réflexion et la description des 15 ateliers "Nos compétences fortes" et un Cahier d'accompagnement de la démarche Nos compétences forte.
La mallette complète de l'ICEA (l'Institut canadien d'éducation des adultes) comprend, en plus des 2 précédents documents, la vidéo Gaston, Conradine et les autres avec l'histoire de 13 personnages qui ont développé dans l'action des compétences génériques fortes; un prêt-à-photocopier avec du matériel que les organismes auront à reproduire à chaque session. "Nos compétences fortes"; 16 cartes des circonstances; des affiches et affichettes. [-]

"Cette recherche-action a été réalisée par le Centre Public d'Aide Sociale de Liège avec la collaboration du Service de Pédagogie expérimentale de l'Université de Liège et s'est étendue sur 2 ans. Son originalité consiste en l'étude des compétences sociales en lien avec les filières d'insertion mises en exergue par le parcours d'insertion. Elle a également pour objectif de comparer les perceptions des bénéficiaires du minimex et/ou de l'aide sociale engagés dans un processus d'insertion et celles des travailleurs sociaux chargés de ce public, sur le thème des compétences sociales nécessaires pour entamer chacun des moments clés d'un parcours d'insertion."[-]