SOMMAIRE
Chapitre 1 - De la lutte contre l'illettrisme à la recherche action. Professionnaliser par une démarche coopérative et la recherche / Clotilde GIRET & Marie-Cécile GUERNIER

Chapitre 2 – Professionnaliser par la recherche-action-formation / Marie-Cécile GUERNIER

Chapitre 3 - Formateurs : un métier complexe ? / Jean-Pierre SAUTOT

Chapitre 4 - Les conceptions et les représentations de la langue et de son apprentissage chez les formateurs et leurs incidences sur la conception de la formation / Marie-Cécile GUERNIER

Chapitre 5 - La réflexivité au service de la formation des formateurs. Analyser des situations de formation pour construire des objets de formation de formateurs / Aurore BARROT, Marie-Cécile GUERNIER & Jean-Pierre SAUTOT

Chapitre 6 - Littéracie et processus d'apprentissage en formation d'adultes. L'oral, un passage vers l'écrit / Marie-Hélène LACHAUD

Si de nombreuses études s'intéressent prioritairement aux apprenants, les travaux dont ce livre est issu se sont centrés sur les formateurs : d'où viennent-ils ? quelle a été leur formation ? quel a été leur parcours ? pourquoi sont-ils formateurs ? quelles sont leurs démarches et pratiques de formation ? quelles contraintes rencontrent-ils ? quel est leur rapport à l'apprenant ? quel est leur rapport aux objets d'apprentissage, les pratiques langagières ainsi qu'aux savoirs savants sur la langue ?

In fine, c'est ainsi la question du métier de formateur, de ce qui constitue sa professionalité qui est posée et donc le problème essentiel de sa formation.

Ce travail a été piloté par le « Groupe Recherche Action Formation Français Insertion Compétences » (GRAFFIC) intégré au programme de recherche « Enseignement-apprentissage et appropriation de l'écrit » du laboratoire LIDILEM de l'Université Grenoble-Alpes et a réuni des responsables pédagogiques d'organismes de formation d'adultes et des formateurs d'adultes, dans une démarche de recherche-action-formation.

La méthode suivie a été celle d'une “recherche dans la recherche”. Cela a permis, tout en mettant en œuvre des enquêtes rigoureuses, de construire une véritable éthique de cette recherche-action-formation dans laquelle chaque acteur peut à la fois trouver des éléments de réponses à ses questions et augmenter sa capacité d'agir, qu'il soit chercheur, praticien ou responsable de formation et en même temps contribuer à la construction de ce que recherchent les autres acteurs.

C'est pourquoi, au delà du grand intérêt que présente ce livre en ce qui concerne le travail des formateurs, il est une contribution importante à l'analyse des conditions de la collaboration entre praticiens et chercheurs.[-]

Philosophe de l'éducation, l'auteur s'intéresse tout particulièrement aux questions éthiques au sein de l'école... Dans cette nouvelle étude, il se penche sur une forme d'enseignement alternative mise en place sous la Commune de Paris, inspirée par des idéaux socialistes. L'auteur cherche ici à faire revivre une expérience pratiquement oubliée du fait de sa brièveté. Son projet est clairement annoncé en introduction : combler le vide historiographique qui entoure les mesures prises par la Commune concernant l'instruction, et briser le paradigme qui attribue à la Troisième République l'invention de l'école laïque. Pour cela, il s'attache principalement à suivre les trajectoires des acteurs des mouvements éducatifs des années 1870. À la lecture, trois moments se détachent. D'abord, Jean-François Dupeyron présente les différentes théories éducatives sur lesquelles s'appuient les réformateurs communaux. Ensuite, il récapitule ce qu'a été l'école de la Commune. Enfin, il expose la manière dont cette scolarité survit jusqu'en 1914. critique complète in https://journals.openedition.org/lectures/44317[-]