Cet instituteur chevronné pratique depuis plus de 12 ans l'activité de préparation interactive d'exposés à présenter devant la classe.
Il démontre ici combien les conditions d'apprentissage, les démarches et les types de pédagogie pratiqués en classe influencent considérablement les acquisitions des élèves, tant au niveau cognitif qu'au niveau des savoir-faire comportementaux. Sa pratique professionnelle s'appuie sur les théories pédagogiques du GBEN (Groupe belge d'éducation nouvelle) avec l'auto-socio-construction du savoir et la pratique du "Chef-d'oeuvre pédagogique".
Il nous livre ici un livre précieux, très concret sur le plan de sa pratique professionnelle dans laquelle il met en relation les trois axes fondamentaux qui nourrissent sa démarche : l'axe philosophique, l'axe didactique et l'axe pédagogique.
A retenir, les 60 consignes élaborées au fil des années, certaines étant obligatoires, d'autres, facultatives, laissées au libre choix des élèves. Les balises du cheminement à parcourir et de l'apprentissage sont clairement posées.
Léonard Guillaume met l'accent sur l'importance de la socialisation des savoirs et montre comment initier les élèves aux compétences nécessaires.
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"Cette recherche-action a été réalisée par le Centre Public d'Aide Sociale de Liège avec la collaboration du Service de Pédagogie expérimentale de l'Université de Liège et s'est étendue sur 2 ans. Son originalité consiste en l'étude des compétences sociales en lien avec les filières d'insertion mises en exergue par le parcours d'insertion. Elle a également pour objectif de comparer les perceptions des bénéficiaires du minimex et/ou de l'aide sociale engagés dans un processus d'insertion et celles des travailleurs sociaux chargés de ce public, sur le thème des compétences sociales nécessaires pour entamer chacun des moments clés d'un parcours d'insertion."[-]

Les apprenants se considèrent généralement comme les seuls responsables des difficultés de communication qu'ils rencontrent. Pourtant, dans un contexte de communication, la responsabilité d'être compris et de comprendre est partagée par toutes les personnes mises en situation de communiquer. Ce dossier propose de décortiquer la notion de communication et, au travers de différentes activités, de découvrir des concepts-clé : émetteur, récepteur et message, écoute, reformulation. L'objectif étant de dépasser les blocages dus à la peur de ne pas comprendre ou être compris.[-]

Cette étude s'intéresse à la formation linguistique des salariés de premier niveau de qualification. Des travaux de recherche montrent que la part langagière occupe une place importante dans l'activité professionnelle des employés, y compris des moins qualifiés. Des formations dites « de base » sont mises en place depuis ces dernières décennies afin de procurer aux personnels qui ne les maîtriseraient pas, les compétences langagières utiles à l'exercice de leur activité professionnelle. Nous nous sommes interrogée sur ces formations. Sont-elles adaptées aux besoins des employés ? Répondent-elles à leurs demandes et à leurs besoins réels ? L'étude entreprise a eu pour but de comprendre comment ces employés utilisent leurs compétences langagières sur leur lieu de travail. Elle repose sur l'hypothèse que dans la formation des adultes, la question du langage au travail doit être élargie à la littéracie et plus particulièrement, à la raison graphique. Les métiers, comme celui d'agent de nettoyage, où la gestion du temps et de l'espace sont des éléments essentiels, constituent un cas intéressant. Les horaires particuliers, la durée de l'intervention et la présence des usagers nécessitent une gestion efficace du temps et de l'espace. Des stratégies spontanées issues de l'expérience sont mises en oeuvre par ces employés pour être plus efficaces dans leur activité professionnelle et rendre le travail moins pénible. Les observations de terrain menées dans cette recherche, inspirées de l'ethnologie, montrent que ces travailleurs utilisent effectivement des « tactiques » au sens de M. de Certeau (1990). Mais ces manières de faire sont des compétences ignorées et non valorisées, ni par les employeurs ni par les formateurs. Ainsi cette recherche contribue à une meilleure connaissance du milieu professionnel et permet de proposer des pistes pour des formations linguistiques qui prendraient en considération leurs acquis. En effet, les résultats informent sur la place du langage dans l'activité de nettoyage ainsi que sur ce que l'on peut qualifier de logique au travail : mise au jour de manières de faire, d'astuces et de compétences ignorées ou masquées, pourtant essentielles à l'organisation du travail, notamment dans la gestion de l'espace et du temps.Thèse soutenue publiquement le 16 Décembre 2011, devant le jury composé de :
Monsieur Hervé Adami, MCF/HDR, Université Nancy 2, Président
Madame Christine Barré-De Miniac, Professeur émérite, Université Joseph Fourier, Grenoble, Directrice de thèse
Madame Catherine Frier, MCF, Université Stendhal, Grenoble, Directrice de thèse
Madame Véronique Leclercq,Professeur, Université Lille 1, Rapporteur[-]

900 Entraînements à la Communication Professionnelle est un ensemble s'adressant aux jeunes sans qualification et de très faible niveau. Près d'un tiers des exercices peuvent être proposés à des jeunes ayant très peu de connaissances linguistiques.
Présenté sous forme de fiches, classées dans un vaste tableau, tous les entraînements ainsi que les positionnements d'entrée et de sortie sont disponibles gratuitement sur le site Internet.
L'outil est basé sur une grille de 5 capacités : A. Maîtriser la technique de l'oral, B. S'informer / Se documenter, C. Comprendre un message, D. Réaliser un message à l'écrit, E. Apprécier un message.[-]

Ils ont de 16 à 18 ans. Ils sortent sans solution de 4ème à dispositif aménagé, de 3ème d'insertion, de SEGPA ou encore, dans une moindre proportion, de 3ème technologique ou générale, et parfois, de 1ère année de CAP ou de BEP.
Ces jeunes sont alors pris en charge dans le dispositif des CIPPA (Cycles d'Insertion Professionnelle Par Alternance).
Beaucoup éprouvent de sérieuses difficultés à s'insérer, du fait qu'il leur manque les compétences sociales nécessaires, exigées par le monde du travail, que les auteurs ont regroupées en 4 domaines :
- L'Autonomie
- L'Affirmation de soi
- La Communication
- L'Adaptation à la vie de l'entreprise.
Après un apport théorique sur l'accompagnement et les pratiques pédagogiques les mieux adaptées à ce type de public, les auteurs proposent aux enseignants et formateurs 60 fiches d'activités à utiliser dans un projet d'équipe, pour amener les jeunes à développer ces compétences sociales indispensables.[-]