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Documents INDIVIDU ET SOCIETE 29 résultats

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- 79 p.
Cote : T CIT gil
"Nos démocraties actuelles sont traversées violemment par les insécurités : physiques, affectives, financières, climatiques et environnementales mais aussi identitaires. Ces insécurités constituent le moteur du conservatisme face aux changements et aux progrès sociétaux. Elles nourrissent les replis sur soi, le rejet de l'altérité mais sont aussi la cause ou la conséquence de bien des discriminations.

Pour protéger nos sociétés de la menace des extrémismes et des injonctions à la pureté qui pèsent sur elles, il nous faut repenser urgemment le concept d'identité dans sa complexité philosophique et politique. Ceci en nous ancrant dans une perspective résolument démocratique et laïque : celle de l'exercice égal et effectif des libertés fondamentales garanti par un État impartial."[-]
"Nos démocraties actuelles sont traversées violemment par les insécurités : physiques, affectives, financières, climatiques et environnementales mais aussi identitaires. Ces insécurités constituent le moteur du conservatisme face aux changements et aux progrès sociétaux. Elles nourrissent les replis sur soi, le rejet de l'altérité mais sont aussi la cause ou la conséquence de bien des discriminations.

Pour protéger nos sociétés de la menace des ...[+]

DEMOCRATIE ; CITOYENNETE ; DISCRIMINATION SOCIALE ; INDIVIDU ET SOCIETE ; PROJET DE SOCIETE

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- 161 p.
Cote : SC-HUM tai
"Le paradigme identitaire et son corollaire, l'intersectionnalité, s'invitent désormais dans toutes les discussions, exacerbant les conflits et polarisant les opinions. Forgés dans les années 1970 pour créer des ponts entre toutes les luttes contre les différentes oppressions, ils sont aujourd'hui trop souvent utilisés pour resserrer les rangs autour de causes de plus en plus restreintes.

Mais, comme le démontre Olúfẹ́mi O. Táíwò, ce n'est pas le paradigme identitaire qui pose problème. Grâce à une connaissance intime de la tradition radicale noire et une compréhension critique des mécanismes de domination sociale, le philosophe décrit ici comment les élites instrumentalisent les luttes identitaires en les vidant de leur substance politique et de leur potentiel libérateur. Il incite à rejeter tout discours identitaire émanant de celles et ceux à qui profite l'injustice sociale, et plaide pour une approche constructive de solidarité émancipatrice. Une réflexion cruciale pour envisager la possibilité réelle de s'organiser au-delà de nos différences dans la lutte urgente pour un monde meilleur."[-]
"Le paradigme identitaire et son corollaire, l'intersectionnalité, s'invitent désormais dans toutes les discussions, exacerbant les conflits et polarisant les opinions. Forgés dans les années 1970 pour créer des ponts entre toutes les luttes contre les différentes oppressions, ils sont aujourd'hui trop souvent utilisés pour resserrer les rangs autour de causes de plus en plus restreintes.

Mais, comme le démontre Olúfẹ́mi O. Táíwò, ce n'est pas ...[+]

INDIVIDU ET SOCIETE ; HISTOIRE SOCIALE ; PENSEE CRITIQUE ; DISCRIMINATION SOCIALE

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- 212 p.
Cote : INTER THEO maal
Les Identités meurtrières est un essai, particulièrement abordable et didactique, publié en 1998 aux Éditions Grasset, qui refuse la définition simpliste, « tribaliste », trop courante, de l'identité. Et c'est à partir de son expérience personnelle, de la diversité de ses appartenances qu'Amin Maalouf a souhaité entamer cette réflexion.

L'identité est forcément complexe, elle ne se limite pas à une seule appartenance : elle est une somme d'appartenances plus ou moins importantes, mais toutes signifiantes, qui font la richesse et la valeur propre de chacun, rendant ainsi tout être humain irremplaçable, singulier. Elle n'est pas innée, n'est pas d'emblée ; elle s'acquiert via l'influence d'autrui. Aucun individu au monde ne partageant toutes ses appartenances (ni même avec son père ou son fils), il apparaît extrêmement dangereux et non-pertinent d'englober des individus sous un même vocable, a fortiori de leur attribuer des actes, opinions ou crimes collectifs. L'identité reste incontestablement un tout : elle n'est ni un « patchwork », ni « une juxtaposition d'appartenances autonomes » ; quand une appartenance est attaquée, toute la personne est touchée.

Les identités deviennent ou peuvent devenir meurtrières, lorsqu'elles sont conçues de manière tribale : elles opposent « Nous » aux « Autres », favorisent une attitude partiale et intolérante, exclusive et excluante. Le choix proposé par cette conception est extrêmement dangereux, il implique soit la négation de l'autre, soit la négation de soi-même, soit l'intégrisme, soit la désintégration. En ce sens, les individus hybrides semblent devoir jouer un rôle clé : celui de traits d'union, de médiateurs. Mais ils sont généralement les premières victimes de cette conception tribale. Ils peuvent constituer alors des relais comme les pires tueurs identitaires s'ils sont dans l'incapacité ou dans l'impossibilité d'assumer cette diversité : à l'heure de la mondialisation, une nouvelle conception de l'identité s'impose, à tous. Or, « pour aller résolument vers l'autre, il faut avoir les bras ouverts et la tête haute, et l'on ne peut avoir les bras ouverts que si l'on a la tête haute » (p. 53).

Pour poursuivre sa réflexion sur la notion d'identité, il semble nécessaire de se demander pourquoi la modernité, notion qui s'avère très liée, est parfois rejetée et non considérée comme un progrès. Dans ce but, Maalouf choisit d'aborder particulièrement le « cas » du monde arabe.





Le XX°s. nous aura appris qu'aucune doctrine n'est, par elle-même, nécessairement libératrice, toutes peuvent déraper [que ce soit les doctrines religieuses, politiques, etc.] […] Personne n'a le monopole du fanatisme et personne n'a, à l'inverse, le monopole de l'humain. », p. 62.





Il faut se questionner différemment, poser « un regard neuf et utile », avoir le « scrupule de l'équité », ne supporter ni « hostilité, ni complaisance, ni surtout l'insupportable condescendance ». Après avoir abordé rapidement l'Histoire de l'Occident chrétien et du monde arabe, et surtout celle de leurs relations, l'auteur pose la question essentielle de son deuxième chapitre :





Pourquoi l'Occident chrétien, qui a une longue tradition d'intolérance, qui a toujours eu du mal à coexister avec « l'Autre », a-t-il su produire des sociétés respectueuses de la liberté d'expression, alors que le monde musulman, qui a longtemps pratiqué la coexistence, apparaît désormais comme une citadelle du fanatisme [2]?





Ce questionnement lui permet d'aborder la notion d'influence : tandis que l'on exagère l'influence de la religion sur les peuples, on atténue, on minimise l'influence des peuples sur les religions. Ces influences sont en fait dans un lien de réciprocité ; il est donc inapproprié, voire risqué de nier un aspect de cette dialectique. Tout comme l'Islam ne peut être considéré comme un facteur d'immobilisme, le christianisme n'a pas été « la locomotive » de la modernisation de l'Occident : il s'est adapté.

Devenue la civilisation de référence, la civilisation occidentale a alors placé les autres dans une position périphérique, modernisation est devenue synonyme d'occidentalisation, et cette réalité a pu être vécue de manière douloureuse par ceux nés au-dehors. Si même en France la notion de modernisation suspectée d'être une américanisation est perçue comme le « cheval de Troie d'une culture étrangère dominatrice » (p. 86), le sentiment est d'autant plus fort hors de l'Occident : se répand le sentiment de vivre dans un monde appartenant à l'autre, dont les règles sont édictées par l'autre. Historiquement, le monde arabe a très tôt vu la modernisation comme une nécessité. Ce sont les nationalistes et non les islamistes qui ont mené leurs pays à l'Indépendance ; le radicalisme religieux a été la dernière réponse quand toutes les autres voies ont été bouchées, il n'a pas été un choix spontané, naturel, immédiat des Arabes ou des Musulmans.

L'auteur essaie de comprendre pour quelles raisons aujourd'hui l'appartenance religieuse est celle qui est la plus mise en valeur. Pour Maalouf c'est un phénomène complexe qui ne peut se réduire à un retour en arrière. Il met en valeur, en s'appuyant sur l'Histoire et les changements du XX°s. trois facteurs pour expliquer cette tendance actuelle : le déclin, la chute du bloc communiste qui voulait bâtir une société sans religion, la crise de l'Occident et la mondialisation accélérée :



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Les Identités meurtrières est un essai, particulièrement abordable et didactique, publié en 1998 aux Éditions Grasset, qui refuse la définition simpliste, « tribaliste », trop courante, de l'identité. Et c'est à partir de son expérience personnelle, de la diversité de ses appartenances qu'Amin Maalouf a souhaité entamer cette réflexion.

L'identité est forcément complexe, elle ne se limite pas à une seule appartenance : elle est une somme ...[+]

INTERCULTUREL ; MONDIALISATION ; ESTIME DE SOI ; INDIVIDU ET SOCIETE

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- 136 p.
Cote : DIV CULT nas
Le XXIe siècle marquera-t-il l'avènement du silence des cultures ? Sommes-nous condamnés à un choc civilisationnel inévitable ? Face à cet engrenage de violence aveugle et d'incompréhension entraînant un réflexe inné de repli identitaire, l'auteur soumet un regard croisé sur le rapport à l'Autre, inspiré de son expérience de la double-culture entre Occident et Orient. A travers un voyage initiatique à la découverte de l'Autre, elle propose une réflexion sur l'écartèlement des cultures et sur la notion d'identité évolutive. Sur la route du partage, elle s'efforce également d'identifier les causes du malheur de l'homme arabe et propose une tentative de réconciliation. Alliant conte initiatique et réflexion sur le passé, le présent et le futur, cet ouvrage livre une lumière d'espoir, celle de notre humanité, sur laquelle nous devons tous veiller pour la transmettre à nos enfants.[-]
Le XXIe siècle marquera-t-il l'avènement du silence des cultures ? Sommes-nous condamnés à un choc civilisationnel inévitable ? Face à cet engrenage de violence aveugle et d'incompréhension entraînant un réflexe inné de repli identitaire, l'auteur soumet un regard croisé sur le rapport à l'Autre, inspiré de son expérience de la double-culture entre Occident et Orient. A travers un voyage initiatique à la découverte de l'Autre, elle propose une ...[+]

ESTIME DE SOI ; DIFFERENCES CULTURELLES ; PSYCHOLINGUISTIQUE ; ETHIQUE ; CITOYENNETE ; HISTOIRE ; INDIVIDU ET SOCIETE

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- 400 p.
Cote : DIV SC-HUM duv
"Croisant réflexion spéculative et enquêtes sur le bas, le milieu et le haut de la société, Nicolas Duvoux montre comment le sentiment de l'avenir constitue un indicateur précieux, et irremplaçable, de la position sociale. La capacité subjective à se projeter positivement dans l'avenir constitue une clé de lecture de la société au double sens où elle permet de décrire la hiérarchie sociale mais aussi de rendre compte des relations inégalitaires qui s'y nouent et de leur reproduction. Tout le monde n'est pas logé à la même enseigne face à la crise de l'avenir. Les plus dotés sont aussi les mieux à même de maîtriser l'avenir, individuel et collectif, ce qui entraîne anxiété et peur du déclassement au sein des classes moyennes, dépossession et insécurité radicale en bas de l'échelle sociale.

Sans renier la recherche d'objectivité scientifique mais au contraire en en raffinant les instruments, Nicolas Duvoux démontre comment la subjectivité peut servir de révélateur aux inégalités, notamment de classe sociale. Il fait ressortir l'importance du patrimoine économique à partir de la sécurité que sa possession procure – et de l'insécurité sociale endémique dans laquelle son absence plonge.

Prenant appui sur des travaux en philosophie, en psychologie ou en épidémiologie, il déploie une manière d'appréhender le monde social qui articule, sans les opposer, le présent, le passé mais aussi l'avenir tel que l'on se le projette, l'objectif et le subjectif, l'individuel et le collectif. Ce livre porte ainsi un regard sociologique sur le monde qui restitue l'épaisseur vécue de l'existence pour mieux penser les asymétries et formes de domination sociale, et il vise par là à réintégrer la sociologie dans un projet scientifique plus global."[-]
"Croisant réflexion spéculative et enquêtes sur le bas, le milieu et le haut de la société, Nicolas Duvoux montre comment le sentiment de l'avenir constitue un indicateur précieux, et irremplaçable, de la position sociale. La capacité subjective à se projeter positivement dans l'avenir constitue une clé de lecture de la société au double sens où elle permet de décrire la hiérarchie sociale mais aussi de rendre compte des relations inégalitaires ...[+]

CLASSE SOCIALE ; DISCRIMINATION SOCIALE ; INDIVIDU ET SOCIETE ; CONDITIONS ECONOMIQUES

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- 302 p.
Cote : FORM THEO cons
La question du sujet en formation concerne les professionnels de l'éducation quels qu'ils soient. Parmi les nombreuses questions relatives à l'approche des comportements des sujets en formation, les auteurs ont choisi de centrer leurs recherches sur le rapport entre construction identitaire et mobilisation des sujets.
Lire pp. 94 et suivantes, des exemples issus du monde de l'alpha.

ESTIME DE SOI ; MOTIVATION ; FORMATION DES ADULTES ; PROFIL DE L'APPRENANT ; INDIVIDU ET SOCIETE

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