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  • Centre de documentation pour l'alphabétisation et l'éducation populaire

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    - 23 p.
    Très utilisé dans le secteur social, «l'accompagnement» est un terme qui paraît adéquat aux travailleurs sociaux pour caractériser leur pratique et leur travail avec la personne aidée/suivie. Cette dénomination, d'apparence simple et explicite, génère pourtant des controverses tant au niveau de son utilisation que des pratiques d'accompagnement concrètement observées. En effet, aujourd'hui, le concept d'accompagnement est de plus en plus employé dans les dispositifs relevant de l'Etat Social Actif. Or ces derniers reposent sur des postulats pédagogiques diamétralement opposés à ceux que veulent défendre la plus part des intervenants sociaux. L'enjeu devient donc la définition de l'accompagnement, notamment entre le pouvoir subsidiant et les professionnels de terrain. Aussi, cette étude propose une définition qui s'articule autour d'un certain nombre de caractéristiques que l'on peut associer à la notion de travail avec autrui. L'accompagnement serait une aide réalisée en faveur d'un destinataire-mandataire, ayant un pouvoir de décision conséquent concernant cette intervention. Le travail d'accompagnement apparaît comme sous-tendu par un projet pédagogique fort qui a pour objectif l'émancipation et la reconnaissance de la personne en tant que sujet d'intervention. Il ne s'agit plus de réparer ou de guérir ce qui dysfonctionne mais d'aider les personnes à trouver une place dans la société.[-]
    Très utilisé dans le secteur social, «l'accompagnement» est un terme qui paraît adéquat aux travailleurs sociaux pour caractériser leur pratique et leur travail avec la personne aidée/suivie. Cette dénomination, d'apparence simple et explicite, génère pourtant des controverses tant au niveau de son utilisation que des pratiques d'accompagnement concrètement observées. En effet, aujourd'hui, le concept d'accompagnement est de plus en plus employé ...[+]

    ACCOMPAGNEMENT SOCIAL ET PROFESSIONNEL ; ACCUEIL ; POLITIQUE SOCIALE

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    - 16 p.
    La question d'une « démocratie technique » est bien celle-ci : qui a droit à la parole pour dire ce qui est acceptable en matière de construction de la réalité ? Cette question en suppose une autre : qui est légitime pour participer au débat scientifique et technique ? En nous appuyant sur le concept de démocratie technique et sur les analyses de l'équipe de Michel Callon, nous espérons avoir montré que l'éducation permanente avait un rôle plein et entier à jouer dans la production de connaissances. Pour reconnaître ce rôle, il faut en premier lieu déplacer les oppositions de sens commun : experts/ profanes ; connaissance objective/croyance subjective ; dimension technique/dimension expérientielle.
    Le déplacement de ces oppositions plaide pour une coopération entre « recherche de laboratoire » et
    « recherche de plein air » et conduit à penser que la « construction collective de savoirs » excède la
    seule dimension de travail de groupe : c'est à l'ouverture et à l'articulation de différents collectifs de recherche qu'il faut oeuvrer si l'on suit ce point de vue. [-]
    La question d'une « démocratie technique » est bien celle-ci : qui a droit à la parole pour dire ce qui est acceptable en matière de construction de la réalité ? Cette question en suppose une autre : qui est légitime pour participer au débat scientifique et technique ? En nous appuyant sur le concept de démocratie technique et sur les analyses de l'équipe de Michel Callon, nous espérons avoir montré que l'éducation permanente avait un rôle plein ...[+]

    EDUCATION PERMANENTE-BELGIQUE ; CONNAISSANCE ; EDUCATION POPULAIRE

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    - 6 pages
    La théorie des « droits culturels », produite par le « groupe de Fribourg », animé par Patrice Meyer-Bisch, est ainsi l'objet d'un intense travail d'insertion en Fédération Wallonie-Bruxelles, notamment dans le contexte du nouveau Décret relatif aux Centres culturels, mais aussi dans le domaine de l'éducation permanente : P. Meyer-Bisch était l'invité central de la troisième journée de l'éducation permanente organisée ce 18 novembre 2013 par le Service de l'Education permanente et le Conseil
    Supérieur de l'éducation permanente.
    Les productions du groupe de Fribourg, de grande qualité, ne font toutefois pas l'unanimité. L'assimilation, par son leader, de l'éducation permanente au courant du « life long learning » en a
    par exemple étonné plus d'un ; notons que l'association « Peuple et Culture » vient justement de consacrer un colloque à la dénonciation de cette assimilation.
    Cette situation nous semble motiver un travail critique sur les effets possibles de l'insertion, dans le champ culturel en Fédération Wallonie Bruxelles, de la créature « droits culturels » telle que conçue par le groupe de Fribourg et telle que présentée aux protagonistes de l'éducation permanente.[-]
    La théorie des « droits culturels », produite par le « groupe de Fribourg », animé par Patrice Meyer-Bisch, est ainsi l'objet d'un intense travail d'insertion en Fédération Wallonie-Bruxelles, notamment dans le contexte du nouveau Décret relatif aux Centres culturels, mais aussi dans le domaine de l'éducation permanente : P. Meyer-Bisch était l'invité central de la troisième journée de l'éducation permanente organisée ce 18 novembre 2013 par le ...[+]

    droits culturels ; PENSEE CRITIQUE ; PROJET DE SOCIETE ; ANALYSE DU DISCOURS

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    - 21 p.
    L'exigence réflexive qui est instituée dans le décret réformé en 2018 est cadrée par quatre questions qui portent sur le sens de l'action des associations.
    Ces questions sont les suivantes :
    1. De quelle manière l'association entend-elle défendre et promouvoir un ou plusieurs droits, parmi
    les droits fondamentaux (économiques, sociaux, culturels, environnementaux, civils et politiques) ?
    2. De quel point de vue critique l'association est-elle porteuse sur la société ?
    3. Quel est / quels sont l'effet / les effets et impacts que l'association cherche éventuellement à produire
    et / ou à susciter à partir de ses actions et vers quels destinataires ?
    4. Quel est, en conclusion, le rôle que l'association entend jouer dans le développement de l'action
    d'éducation permanente dans le champ de la vie associative ?[-]
    L'exigence réflexive qui est instituée dans le décret réformé en 2018 est cadrée par quatre questions qui portent sur le sens de l'action des associations.
    Ces questions sont les suivantes :
    1. De quelle manière l'association entend-elle défendre et promouvoir un ou plusieurs droits, parmi
    les droits fondamentaux (économiques, sociaux, culturels, environnementaux, civils et politiques) ?
    2. De quel point de vue critique l'association est-elle ...[+]

    EVALUATION ; EDUCATION PERMANENTE-BELGIQUE ; VIE ASSOCIATIVE ; EDUCATION POPULAIRE

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    - 11 p.
    "[…] Déni de rôle, dans la mesure où le secteur associatif, acteur central dans la production du capital culturel et symbolique - ou mieux dans la production des conditions de toute production dans une économie de la connaissance, qui accorde une importance nouvelle aux ressources subjectives (comme la confiance, l'image, le crédit...)- n'est pas présenté comme tel, ce qui permet au passage, notons-le, son exploitation éhontée.
    […]
    La " culture " " moderne " de " l'évaluation " participe, comme principe de " justification " à cette exploitation, voire prépare l'invasion du territoire associatif et réunit les conditions de sa spoliation généralisée.
    […]
    C'est que le faux surgissement de la culture de l'évaluation correspond, en termes de relations de structure, non seulement à la volonté de créer un marché de l'évaluation, mais aussi à transformer en marché cette part de l'économie qui est basée sur l'engagement et la réciprocité si ce n'est sur le désintéressement : le secteur associatif.
    Les transformations de l'économie de la première industrialisation en une économie de l'information (appelée aussi immatérielle) ont en effet été accompagnées d'un travail idéologique, entrepris à l'initiative de fondations privées, qui tend à présenter le modèle du marché comme le modèle de toute forme d'échange.
    Ce discours néo-libéral opère un " renversement de toutes les valeurs " et porte systématiquement le doute sur les mécanismes de régulation mis en place par l'Etatprovidence, sur le sens et les valeurs que donnent à la pratique les collectifs, sur les relations libres qui se nouent sur le lieu du travail, sur les rapports de coopération qui en font l'efficacité réelle. La production du désarroi est une pièce maîtresse de cette stratégie." (Citation page 3)[-]
    "[…] Déni de rôle, dans la mesure où le secteur associatif, acteur central dans la production du capital culturel et symbolique - ou mieux dans la production des conditions de toute production dans une économie de la connaissance, qui accorde une importance nouvelle aux ressources subjectives (comme la confiance, l'image, le crédit...)- n'est pas présenté comme tel, ce qui permet au passage, notons-le, son exploitation éhontée.
    […]
    La " culture ...[+]

    VIE ASSOCIATIVE ; MILIEU INSTITUTIONNEL ; EVALUATION

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