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    Documents ROORDA Henri 3 résultats

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    - 79 pages
    « Les écoles actuelles peuvent donc compter sur l'approbation de beaucoup de personnes raisonnables. Elles peuvent compter aussi sur l'adhésion muette et distraite de nombreux citoyens qui ont à résoudre des questions plus pressantes ou plus attrayantes que le problème de l'enseignement public. Car la plupart des hommes s'intéressent peu à ce qui se passe dans le coin des enfants. N'y a-t-il pas quelque chose de rassurant, d'ailleurs, dans l'admirable ponctualité avec laquelle, chaque jour, aux mêmes heures, maîtres et élèves reprennent leur besogne? Tout se passe normalement. Et de même qu'on remet ses lettres aux employés de la poste, il est conforme à l'usage de confier ses enfants aux spécialistes de la pédagogie.
    Il est donc probable que l'École conservera encore longtemps ses vieilles habitudes. En qualité d'administration de l'État, elle est à l'abri de toute concurrence sérieuse. C'est elle qui éduque les continuateurs de son œuvre. Enfin, en enseignant aux êtres jeunes ses propres vérités et ses propres vertus, l'École forme, dans une certaine mesure, le jugement de ceux qui, plus tard, pourraient la juger. »[-]
    « Les écoles actuelles peuvent donc compter sur l'approbation de beaucoup de personnes raisonnables. Elles peuvent compter aussi sur l'adhésion muette et distraite de nombreux citoyens qui ont à résoudre des questions plus pressantes ou plus attrayantes que le problème de l'enseignement public. Car la plupart des hommes s'intéressent peu à ce qui se passe dans le coin des enfants. N'y a-t-il pas quelque chose de rassurant, d'ailleurs, dans ...[+]

    PEDAGOGIE LIBERTAIRE

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    - 160 p.
    Cote : DIV PHILO roor
    « Au temps de Pascal, l'homme était un roseau pensant. Mais, pour les hommes d'aujourd'hui, l'obligation de penser est beaucoup moins impérieuse. Nos prédécesseurs ont pensé pour nous », constate Henri Roorda (1870-1925), pédagogue, mathématicien et humoriste suisse.
    Ironique et même volontiers persifleur, il fait cependant mine d'en rabattre : dans de courts billets consacrés à des sujets futiles, des notions élémentaires ou à des observations triviales, il pensote donc, humblement et par voie de presse. Ses billets ont un tel succès qu'il les réunit en 1923 dans un recueil, Le Roseau pensotant.
    C'est la revanche du chroniqueur : sa philosophie, désabusée et paradoxalement positive, se révèle d'une étonnante lucidité doublée d'une grande fraîcheur.[-]
    « Au temps de Pascal, l'homme était un roseau pensant. Mais, pour les hommes d'aujourd'hui, l'obligation de penser est beaucoup moins impérieuse. Nos prédécesseurs ont pensé pour nous », constate Henri Roorda (1870-1925), pédagogue, mathématicien et humoriste suisse.
    Ironique et même volontiers persifleur, il fait cependant mine d'en rabattre : dans de courts billets consacrés à des sujets futiles, des notions élémentaires ou à des observations ...[+]

    PENSEE CRITIQUE ; HUMOUR ; PEDAGOGIE LIBERTAIRE ; PHILOSOPHIE DE L'EDUCATION

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    - 155 p.
    Cote : PEDA THEO roor
    Henri Roorda van Eysinga est né à Bruxelles en 1870. Son père, fonctionnaire hollandais à Java, avait été révoqué pour avoir critiqué avec virulence le système colonial et l'oppression des indigènes. Veuf, il sétablit à Rolle puis à Clarens avec sa nouvelle épouse et leurs enfants, à côté de la maison d'Elisée Reclus. Bon élève, Henri avait des ambitions littéraires; étudiant, il se mit à fréquenter les milieux anarchistes à Lausanne et à Génève, cosmopolites comme le milieu de son enfance, et il défendit toujours des principes et des valeurs libertaires. Il enseigna les mathématiques depuis 1892 à Lausanne, à l'Ecole supérieure de jeunes filles puis au Collège et au Gymnase. Il écrivit plusieurs essais critiques sur la pédagogie, puis publia de nombreuses chroniques dans des quotidiens romands, à la fois pour complèter ses revenus et pour laisser cours à son humour débridé. Au matin du 7 novembre 1925, il se tuait d'une balle de revolver laissant sur son bureau le manuscrit de Mon suicide.[-]
    Henri Roorda van Eysinga est né à Bruxelles en 1870. Son père, fonctionnaire hollandais à Java, avait été révoqué pour avoir critiqué avec virulence le système colonial et l'oppression des indigènes. Veuf, il sétablit à Rolle puis à Clarens avec sa nouvelle épouse et leurs enfants, à côté de la maison d'Elisée Reclus. Bon élève, Henri avait des ambitions littéraires; étudiant, il se mit à fréquenter les milieux anarchistes à Lausanne et à ...[+]

    VIE SCOLAIRE ; PHILOSOPHIE DE L'EDUCATION ; PROJET DE SOCIETE ; RELATIONS FORMATEUR APPRENANT

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