Cet instituteur chevronné pratique depuis plus de 12 ans l'activité de préparation interactive d'exposés à présenter devant la classe.
Il démontre ici combien les conditions d'apprentissage, les démarches et les types de pédagogie pratiqués en classe influencent considérablement les acquisitions des élèves, tant au niveau cognitif qu'au niveau des savoir-faire comportementaux. Sa pratique professionnelle s'appuie sur les théories pédagogiques du GBEN (Groupe belge d'éducation nouvelle) avec l'auto-socio-construction du savoir et la pratique du "Chef-d'oeuvre pédagogique".
Il nous livre ici un livre précieux, très concret sur le plan de sa pratique professionnelle dans laquelle il met en relation les trois axes fondamentaux qui nourrissent sa démarche : l'axe philosophique, l'axe didactique et l'axe pédagogique.
A retenir, les 60 consignes élaborées au fil des années, certaines étant obligatoires, d'autres, facultatives, laissées au libre choix des élèves. Les balises du cheminement à parcourir et de l'apprentissage sont clairement posées.
Léonard Guillaume met l'accent sur l'importance de la socialisation des savoirs et montre comment initier les élèves aux compétences nécessaires.
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Agir dans l'école pour une autre société.
Voici des pistes concrètes de démarches aux contenus ciblés et directement transférables dans le contexte de chaque classe, de chaque école.

car tout acte pédagogique implique un certain choix de société ;
car les connaissances à elles seules ne suffisent pas pour entrer en citoyenneté ;
car enseigner est un métier d'artisanat, de création ;
car c'est l'école qui « insuffle » les futures valeurs de la société ;
car l'école n'a pas à être un vase clos externe à la vie ;
car l'école doit être davantage un lieu d'apprentissage qu'un lieu de travail ;
car la culture de paix doit s'intégrer dans des valeurs vécues au quotidien ;
car le domaine pédagogique est encore largement sous-exploité par la plupart des enseignants de terrain ;
car le monde de l'économie ne doit pas entrer dans l'école ;
car l'éducation relève plus d'un espace de formation que de formatage ;
car il y a urgence pour le domaine éducatif à organiser la formation dans le contexte mondial de développement durable ;
car il y a urgence à construire un monde de tolérance sans racisme.[-]

Un ouvrage truffé de références théoriques propres ou empruntées, de témoignages d'enfants, d'anciens élèves, d'activités d'apprentissage, et, ce n'est pas le moindre, osant clairement affirmer que l'enseignement a besoin d'humanisme. Affirmation soutenue par Albert Jacquard qui a accepté d'en réaliser la préface.
Un ouvrage truffé de références théoriques propres ou empruntées, de témoignages d'enfants, d'anciens élèves, d'activités d'apprentissage, et, ce n'est pas le moindre, osant clairement affirmer que l'enseignement a besoin d'humanisme. Affirmation soutenue par Albert Jacquard qui a accepté d'en réaliser la préface.

Outil novateur d'analyse des pratiques de classe, ce livre est conçu comme un " livre outil " car il peut être lu de manière séquentielle, avec l'aide des 3 tables des matières : conceptuelle (mots-clés), démarches pratiques, modèles exposés. Son contenu théorique est transférable à toute activité d'enseignement, car il propose une mise en cohérence claire entre philosophie et pratiques de terrain. Il comporte une trentaine d'activités pratiques adaptables dans les classes, des pistes didactiques pour gérer les classes hétérogènes, des témoignages d'enfants et d'anciens élèves, des interventions de chercheurs et professeurs et des références à plus de 30 auteurs pédagogiques contemporains.[-]

Les défis auxquels les élèves, et ceux qui les accompagnent dans ce rôle, ont à faire face sont énormes. L'évolution du monde du travail et de l'emploi, la marchandisation et la privatisation de plus en plus marquées de l'enseignement, une certaine démission des élèves autant que des enseignants, le malaise lié au sens à donner à l'école en regard de l'évolution générale du monde témoignent d'orientations marquantes.

Se les approprier en tant que défis à relever est une tâche ardue, il faut en convenir. Pourtant, aussi ardue soit-elle, elle est passionnante en ce sens qu'elle positionne l'école au carrefour de l'histoire. Celle-ci peut prendre un rôle essentiel dans les orientations de notre monde.
Les deux auteurs, en fonction dans l'enseignement depuis de nombreuses années, sont aussi confrontés à ces évolutions. Ils ont décidé d'y réfléchir et de faire des propositions allant dans le sens d'une école qui essaie de toucher l'humain et de le remettre au centre de l'activité scolaire.

Pour ce, ils ont porté un regard quelque peu différent sur les discours et pratiques récurrents et les ont analysés avec le filtre de leurs partis pris : tous les hommes sont capables d'apprendre, de s'apprendre dans la perspective d'un monde moins agressif, moins excluant.

Leur posture n'a pas été celle de chercheurs, mais plutôt d'essayistes. Pétris de l'idée que l'école n'a pas pour fonction de sélectionner ni de rendre malheureux tant les élèves que les enseignants, ils proposent une lecture divergente mais ancrée dans l'histoire de la pédagogie.[-]

Depuis l'aube de son apparition, l'Humanité apprend ! Et si elle s'est engagée dans cette voie salutaire, c'est que certaines conditions étaient réunies. L'objet de cet ouvrage est de répertorier, d'analyser, de comprendre, de rendre visibles et accessibles 7 facilitateurs. Une seule et même question a servi de fil conducteur à cet écrit «Qu'est-ce qui facilite l'apprentissage ?» Des milliers de réponses ont été ainsi exploitées pour en tirer des principes directeurs. En ces temps chahutés où le «vivre ensemble» est mis en question, «l'apprendre ensemble» mérite d'être exploré et exploité comme source d'expérience positive.[-]