En 2008, à l'occasion de l'Année européenne du dialogue interculturel, trois journées de séminaires se sont tenues à l'initiative du Service général de la Jeunesse et de l'Education permanente. L'objet de ces rencontres était d'interroger les différentes conceptions du dialogue interculturel en Wallonie et à Bruxelles.
La nouvelle publication du Service de l'Education permanente constitue à la fois la trace et le prolongement de ces journées d'échanges et de débats. Elle confronte les visions des acteurs de terrain mais aussi de ceux qui prennent le temps de l'approche scientifique. Elle est un outil précieux d'analyse du " vivre ensemble " en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Vous pouvez obtenir des exemplaires gratuits en appelant le 02 413 23 42 ou, par mail, en écrivant à l'adresse participationculturelle(at)cfwb.be.
La publication au format PDF est téléchargeable sur www.educationpermanente.cfwb.be/

[présentation sur le site de la Fédération Wallonie - Bruxelles sur http://www.federation-wallonie-bruxelles.be/index.php?id=portail_detail_actualite&tx_ttnews[tt_news]=1094 (consulté le 26/12/2013)][-]

Objectifs

Développer le sentiment d'appartenance à son quartier, à sa ville.
Développer sa capacité à communiquer par rapport à son milieu de vie.

Durée : 2 à 3 heures

1 .Voyage aveugle (40 mn)

L'enseignant lit un texte extrait de Moon Palace (pp. 149-151), qui est une description à un aveugle. Les élèves écoutent les yeux fermés.
Ils sont ensuite invités à voyager dans la pièce, dans la rue, dans le quartier, comme s'ils étaient guides d'aveugles. Il leur est demandé de faire le plein de ce qu'ils "voient" ainsi.
Au retour, chacun écrit/décrit individuellement une partie du plein d'informations récoltées.
Lecture rapide et affichage des écrits de chacun, avec possibilité de collationner des fragments recueillis par d'autres.

2 .Entendu çà et là... (30 mn)

Audition d'une cassette reprenant des bruits de la ville, des bribes de conversation, des phrases d'inconnus.
En sous-groupes, dresser une liste d'endroits très fréquentés; s'échanger des phrases d'inconnus entendues çà et là.
Individuellement, relater une conversation ou un monologue entendu en un endroit précis, déterminé, en spécifiant les réactions des personnes présentes, dont soi-même.

3 .Qui va là ? (15 mn)

Pendant qu'est présentée une photo de foule, lecture est faite d'un texte qui parle de la manière de marcher en ville (Moon Palace pp. 76 et 77).
Chacun se choisit un des personnages repérés dans la foule. Il faut déterminer où il est, où il va, ce qu'il fait.
Ce personnage tient un carnet de notes intimes dans lequel il va consigner les interdits qu'il voulait braver en marchant dans cette foule, ainsi que les odeurs qu'il a happées.
Lecture des textes.

4 .J'y étais... (30 mn)

Pendant toutes ces lectures, chacun aura pêché des fragments qui lui plaisent. Il donnera à voir, à entendre, à toucher, à goûter, à faire aimer, à rendre agréable,... dans un texte qui commence par "J'ai garé la voiture. ça y est... J'y étais..."

Matériel

Deux textes; l'un montrant les exigences de l'aveugle pour les descriptions que lui fait un guide et l'autre montrant l'attitude déambulatoire que la foule nous entraîne à adopter (extraits de Moon palace de Paul Auster).
Extraits sonores de bruits de la ville, phrases d'inconnus.
Une photo de foule, dans la ville, à la sortie du métro, par exemple.

Sources

Paul Auster, 1993, Moon Palace, éd. Actes Sud, Arles, France.
[-]

Table des matières

Pensées pour la formation des adultes

Avant-propos

I. Le champ de la formation des adultes

Première partie. — Dynamiques d'engagement des sujets en formation
II. Apprentissage et transformation du sujet en formation
III. Identité versus subjectivité dans le récit autobiographique et en formation d'adultes

Deuxième partie. — Dynamiques des organisations recourant à la formation
IV. Systèmes productifs et formation : quelles interactions ?
V. Les entreprises et la formation de leurs salariés
VI. La formation des adultes en France : une politique publique en devenir

Troisième partie. — Dynamiques des institutions de production de la formation
VII. Les dispositifs de formation : diversités et cohérences – outils d'approche
VIII. Modèles de gestion des compétences et orientations de la formation en entreprise
IX. Le marché de la formation
X. Place et rôle de l'appareil public de formation
XI. La place de la formation dans les politiques de transition professionnelle

Quatrième partie. — Activités et identités des professionnels de la formation
XII. Ce que travailler « dans la formation » veut dire
XIII. Espace de la formation, identité, structures, activités et évolutions du métier – Le formateur d'adultes en Italie
XIV. Trajectoires et identités professionnelles des formateurs
XV. Ingénierie et formation : détermination d'objectifs, élaboration de projets, évaluation d'action, évaluation de transfert

Cinquième partie. — Formes de la formation
XVI. Les dispositifs d'apprentissage en formation d'adultes
XVII. Groupe et formation Intersubjectivité et groupe en formation. Histoire des théories et des pratiques
XVIII. Innovation et formation
XIX. L'accompagnement : d'un dispositif social à une pratique relationnelle spécifique
XX. Pratique sociale et recherche dans le champ de l'autoformation : entre engagement militant et culture académique
XXI. L'apprentissage augmenté ? Recherches et interventions en technologie de l'éducation

Sixième partie. — Espace du travail et espace de la formation
XXII. Travail et formation
XXIII. Didactique professionnelle et conceptualisation dans l'action
XXIV. Analyse du travail dans une visée de formation : cadres théoriques, méthodes et conceptions
XXV. The recognition of prior learning in European universities : an overview and comparison
XXVI. Trois filières de formation professionnelle des jeunes : une segmentation persistante

Septième partie. — Culture, idéologie et modèles
XXVII. La formation tout au long de la vie
XXVIII. Les évolutions idéologiques dans le domaine de la formation des adultes
XXIX. La compétence, mode ou modèle ? Genèse, usage et sens de la notion de compétence en Gestion des Ressources Humaines et en formation
XXX. Analyse du discours et formation : l'approche des discours relatifs à la construction des sujets

Huitième partie. — Recherche et formation
XXXI. Recherche, action, formation : Approches conceptuelles
XXXII. Quelques enjeux épistémologiques, théoriques et méthodologiques de la conduite d'un projet de recherche dans le champ de la formation des adultes

Neuvième partie. — Conclusion
XXXIII. Tendances d'évolution de la formation des adultes
XXXIV. Bibliographie commentée[-]

Ce livre affiche par son titre un double parrainage, celui de Luc Boltanski et Ève Chiapello, pour Le Nouvel Esprit du capitalisme (Gallimard, 1999), et celui de Christian Baudelot et Roger Establet, pour L'école capitaliste en France (François Maspéro, 1971). Les auteurs soutiennent la thèse que l'école a adopté les formes d'organisation nouvelles du capitalisme mondialisé : management, responsabilisation, évaluation, culture du résultat, etc., et que la logique capitaliste a pénétré son cœur, ses programmes, ses méthodes, son organisation.
L'employabilité est le principe et l'objectif de la normalisation de l'école, de son organisation et de sa pédagogie. L'école devient peu à peu un système hiérarchisé d'entreprises productrices de capital humain au service de l'économie de la connaissance. Elle cherche moins à transmettre une culture et des savoirs qui valent pour eux-mêmes qu'elle ne tente de fabriquer des individus aptes à s'incorporer dans la machine économique. Les effets inégalitaires de la concurrence, la mutilation culturelle introduite par la logique des compétences,… révèlent la perte d'autonomie de l'école par rapport au nouveau capitalisme et aux luttes des classes sociales autour de l'enjeu scolaire. Dans ce livre de combat et de théorie, les auteurs renouvèlent la sociologie critique de l'éducation en inscrivant les mutations de l'institution scolaire dans celles du capitalisme contemporain.[-]