Les conditions de vie et les droits des femmes ont largement progressé au cours du siècle dernier. Pourtant, si la notion d'égalité entre hommes et femmes est aujourd'hui dans tous les esprits, la réalité est tout autre. Les inégalités prennent leur source dans une socialisation qui reste fortement différenciée, et perdurent dans les familles, au travail et en politique. Réalisé en 2009 par Virginie Lovisone et Agnès Poirier, Bienvenue dans la vraie vie des femmes s'appuie sur des témoignages vivants et des statistiques marquantes. Ponctué d'interventions de sociologues reconnus, ce documentaire permet d'aborder les notions d'inégalité, de justice sociale, de socialisation, de normes, de valeurs, de statut et de représentation politique : autant de problématiques qui pourront être traitées en cours de sciences économiques et sociales. [-]

Alors que l'on appelle ici et là au « vivre ensemble », la société se fragmente, connait de profonds clivages identitaires, se replie sur elle-même. Qu'est-ce qui coince ? Par quoi les habitants de la Belgique sont-ils liés aujourd'hui ? Qu'est-ce qui les éloigne ? Comment construire du commun ? Et si l'on parlait de soi, des autres, que l'on remontait le cours de nos histoires, de l'Histoire pour interroger les pratiques culturelles, les normes et les valeurs ? Que dit le droit ? Qu'en est-il dans les faits ?

La mallette comprend :

un livret de l'animateur (descriptif détaillé des animations) , un livret annexe (documents à utiliser en animation, éléments à destination des animateurs, éléments de mise en contexte, informations sur un point traité, définitions possibles de concepts), des documents prêts à être utilisés (des photos, des dessins, des schémas, une grande carte du monde et un plateau de jeu), une clé USB compilant des documents vidéos et audios, un sac de transport.

Les dix animations :

1. Émergence
2. Les appartenances : Les constellations d'identité, Un cadre légal
3. À travers l'histoire : Les fêtes, La ligne du temps, Les migrations en Belgique, Les freins et les facilitateurs
4. Les lieux
5. La culture, les cultures : Pratiques culturelles, Identités, cultures et métissages, Le visible et les « dimensions cachées » de la culture
6. Normes, comportements et valeurs : Règles, codes, comportements, Les valeurs, Valeurs, normes et comportements
7. Les droits : Déclaration universelle des droits de l'Homme, Droits des femmes, Droits des enfants, Droits économiques, sociaux et culturels
8. Tout ce qui coince : Représentations et caricatures, Une histoire..., Ce qu'on entend..., Dans la publicité, Dans notre vie de tous les jours, Les mécanismes des préjugés et stéréotypes
9.Discrimination et exclusion
10. Jeu[-]

" Es-il justifié d'isoler les femmes comme public spécifique de la formation des adultes ? Est-ce même bienséant ? La reconnaissance faite à certaines catégories de femmes d'un droit particulier à la formation, à l'instar de ce qui existe pour les jeunes chômeurs et les émigrés, apparaît suspecte à plus d'un(e) et le groupe de travail… [de] ce numéro d'Education permanente a placé cette question de la " spécificité " au centre de ces réflexions.
Quelle est donc cette spécificité ? Et si l'on s'accorde à la reconnaître, est-il pertinent de la souligner plutôt que de militer pour une mixité des formations comme corollaire de la demande d'égalité dans l'emploi et les rémunérations ? C'est à cette question que s'efforce de répondre l'ensemble de ce numéro " (Dominique Leconte et Guy Jobert, pp. 3 et 4)[-]

Une malle thématique réalisée à l'occasion de la journée organisée par le Collectif Alpha de Forest en mai 2009, intitulée " un gars, une fille … modes d'emploi ; un gars une fille … toute une histoire ! "

L'objectif premier de cette journée : faire circuler une parole, si rarement et si difficilement exprimée, entre participants et participantes au sujet de cette situation pourtant quotidienne, celle des relations entre hommes et femmes.

Les moyens utilisés : représentation théâtrale et organisation de cinq forums thématiques. Chaque forum, dynamisé par une personne ressource, est centré sur les réflexions et expériences des apprenants.

De cet échange de vues et des informations apportées naîtront, nous l'espérons pour les unes comme pour les autres, une prise de conscience et un désir de transformation des réalités évoquées.

Pour étayer la mise en œuvre d'un tel programme et nourrir la réflexion du formateur nous avons rassemblé dans cette malle quelques titres représentatifs :

} trois ouvrages généraux qui définissent le concept de genre et nous assurent que réaliser l'égalité entre hommes et femmes c'est repenser l'ensemble de notre société d'un point de vue politique, économique et culturel
} six ouvrages spécifiques développant la thématique de chaque atelier.

Une bibliographie complémentaire permet à toute personne intéressée d'affiner ou d'élargir ses recherches et de poursuivre des actions par le biais d'outils pédagogiques de qualité.[-]

Qui est « L'Ennemi principal »? Pour la féministe matérialiste qu'est Christine Delphy, il ne s'identifie ni à l'Homme, ni aux hommes en général. Ce n'est en effet ni une essence ni un groupe naturel: c'est un système. L'ennemi principal, c'est ce qu'elle a choisi d'appeler le patriarcat : un système autonome d'exploitation et de domination.



« Christine Delphy a entrepris depuis plus de vingt ans de constituer la théorie de l'économie politique du patriarcat. « L'Ennemi principal », c'est aussi le titre de l'article de Christine Delphy qui, publié en 1970, la première année du Mouvement de Libération des Femmes, marque le début d'une révolution dans la réflexion féministe. Delphy introduit l'idée totalement nouvelle du patriarcat défini comme structure sociale hiérarchique et inégalitaire, en refusant toute explication de la subordination des femmes en termes idéalistes – que ce soit sur des bases biologiques, naturalistes ou essentialistes, ou bien encore fondées sur l'idéologie ou le « discours ». Que ce féminisme soit un matérialisme signifie que ce sont les pratiques sociales matérielles qui rendent compte de la domination patriarcale sur les femmes. La sociologie critique de Christine Delphy dévoile le parti pris androcentrique de la science sociale dominante et met en question sa prétention à l'objectivité. » Michael Löwy [-]