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    Documents SOCIOLOGIE DU TRAVAIL 25 résultats

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    - n° 168
    Cote : COTEREVUE2018
    On entend beaucoup dire que les « fondamentaux » ne seraient pas solidement assurés pour de trop nombreux élèves dans le système scolaire français.

    En témoignent les mauvais classements de ces élèves - et donc de ce système - produits par les évaluations internationales de type PISA, dans des registres déterminants comme la bonne compréhension d'un texte ou bien la maîtrise des « bases » - autre mot valise - outils de construction des raisonnements scientifiques.

    On se limite en disant cela au volet des savoirs, certes essentiels, mais qui ne suffit pas à éclairer l'ensemble des questions cherchant à préciser ce qui est fondamental.

    D'ailleurs, « fondamentaux », « bases » et autres « compétences outils » sont des termes fourre-tout utilisés pour étayer des mises en demeure motivées par des positionnements très contrastés. Et donc redoutables car les critiques sont produites au service d'objectifs très différents, et même antagonistes. Si bien que les acteurs des pratiques de construction des savoirs travaillent sous des feux croisés.

    Les « libéraux » voudraient pouvoir compter sur des acquis scolaires permettant l'employabilité flexible d'une plus grande partie de la population sortie de l'école, sans que celle-ci n'ait « voix au chapitre ».

    Les « républicains » rappellent qu'une école égalitaire devrait donner à tous les savoirs nécessaires à une citoyenneté éclairée.

    C'est donc dans un espace très exposé que le GFEN inscrit sa réflexion, fondée sur des valeurs que ce numéro de Dialogue « Revenir aux fondamentaux pour bâtir les savoirs ?» éclaire à nouveau.

    On y trouvera des éléments sur les « fondements des fondamentaux » et « leur mise en µuvre dans différents domaines ».

    Les enjeux des métiers de l'éducation sont actuellement normés et figés dans un discours scientiste qui ne tient pas compte des réalités de terrain ni de la fondamentale diversité nécessaire dans la mise en µuvre des professionnalités.
    [-]
    On entend beaucoup dire que les « fondamentaux » ne seraient pas solidement assurés pour de trop nombreux élèves dans le système scolaire français.

    En témoignent les mauvais classements de ces élèves - et donc de ce système - produits par les évaluations internationales de type PISA, dans des registres déterminants comme la bonne compréhension d'un texte ou bien la maîtrise des « bases » - autre mot valise - outils de construction des ...[+]

    DESCRIPTION DE PROGRAMME ; EVALUATION ; approche par compétences ; AUTO-SOCIO CONSTRUCTION DU SAVOIR ; ATELIER D'ECRITURE ; PSYCHOLOGIE SOCIALE ; SOCIOLOGIE DU TRAVAIL ; LAICITE

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    Le travail c'est les autres | Collectif Alpha 2018

    Réalisations du cdoc


    Cote : BIBLIOCDOC
    A l'occasion du 1e mai 2018, nous proposons une sélection qui offre des pistes de réflexion diversifiées autour de la thématique du travail. Divers angles d'attaque sont proposés par ces ouvrages : analyse historique et critique sur la notion du travail, analyse critique de la Valeur et du système capitaliste (où le travail, qui pourrait être une création, une réalisation, se transforme en outils d'exploitation), les luttes sociales et écologiques, les psychopathologies du travail (liées à un management de plus en plus libéral poussant chaque secteurs vers la recherche de profit au détriment de la santé physique et psychologique), et enfin des ouvrages-témoignages-romans afin de (re)partir de la parole directe et prendre une légère distance critique avec la théorie.[-]
    A l'occasion du 1e mai 2018, nous proposons une sélection qui offre des pistes de réflexion diversifiées autour de la thématique du travail. Divers angles d'attaque sont proposés par ces ouvrages : analyse historique et critique sur la notion du travail, analyse critique de la Valeur et du système capitaliste (où le travail, qui pourrait être une création, une réalisation, se transforme en outils d'exploitation), les luttes sociales et ...[+]

    CONDITIONS DE TRAVAIL ; SOCIOLOGIE DU TRAVAIL ; EMPLOI ; CLASSE SOCIALE ; PROJET DE SOCIETE ; ECONOMIE ; BIBLIOGRAPHIE

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    2y
    - 25 pages
    En 2014, interpellés par les changements professionnels que vivent les travailleurs sociaux, le C.D.G.A.I. et l'Établissement d'Enseignement de Promotion sociale C.P.S.E. se sont associés
    afin d'organiser une matinée visant à éclairer, sensibiliser et impulser une réflexion collective autour des changements dans le travail social. Les 150 participants et participantes qui ont contribué à la richesse de cette journée de réflexion collective ont tenté d'identifier les stratégies face à la souffrance éthique et les pistes de solution envisageables. Ils ont mis en avant que si les stratégies individuelles répondaient à la souffrance éthique (stratégies d'adaptation), elles n'ont cependant aucun effet sur les causes de cette souffrance. La question devient alors : comment passer des stratégies individuelles aux stratégies collectives ?
    Pour situer sa réflexion autour de la «souffrance éthique» ou «d'éthique en souffrance» Bruno Frère se penche sur la question du care et du travail social et tente de montrer que l'on peut aujourd'hui s'essayer à les construire en termes d'éthique. Afin de présenter cette conception démocratique de l'éthique, il dresse un bref récapitulatif historique afin de démontrer comment éthique et économie ont toujours été liées l'une à l'autre mais comment l'éthique s'est déplacée de l'état providence à l'entreprise contemporaine. Dans un troisième temps, il s'attache au travail social proprement dit: «Vous savez, nous, on aimerait bien aider les chômeurs et les aider par exemple à construire des coopératives ou des associations». «Notre rêve, ce serait de pouvoir développer, avec les chômeurs, des coopératives de restaurants qui puissent offrir des repas relativement peu chers aux personnes précarisées
    et aux personnes âgées dans certains quartiers, des coopératives qui fonctionneraient en circuit court avec des fermiers locaux. Les chômeurs avec lesquels nous
    travaillons sont tout à fait partants, sauf qu'on ne peut pas le faire parce que c'est super risqué. Parce que nous recevons des financements des fonds sociaux européens et qu'en fin
    d'année, si X chômeurs ne sont pas parvenus à réintégrer le marché du travail conventionnel, les financements nous sont supprimés. Du coup, nous aidons les chômeurs à monter des
    snacks ou des pizzerias, ou des structures tout à fait classiques, qui ont bien plus de chances de réussir sur le marché que des coopératives de restaurants bio et équitables, lesquels ont
    toutes les chances de ne pas tenir le coup sur la ville parce que la concurrence sera trop importante et parce que c'est bien plus compliqué à mettre en place.»
    À nouveau : activité, flexibilité, autonomie, motivation, adaptabilité, employabilité, ... tous ces termes-là qui pèsent aujourd'hui sur les épaules des personnes privées d'emploi sont
    des termes qui ont été sinon conçus, en tout cas véritablement portés, par le monde de la production économique qu'est l'entreprise privée. Cette éthique-là, hétéronome, pourrait à mon sens laisser la place à une éthique beaucoup plus autonome, une éthique qui serait «déséconomicisée». Cette éthique serait alors, politique. Il s'agirait pour le travail social, dans l'optique d'une éthique autonome, de sortir du contrôle social pour appuyer une éthique qui aille dans le sens de l'émancipation. [-]
    En 2014, interpellés par les changements professionnels que vivent les travailleurs sociaux, le C.D.G.A.I. et l'Établissement d'Enseignement de Promotion sociale C.P.S.E. se sont associés
    afin d'organiser une matinée visant à éclairer, sensibiliser et impulser une réflexion collective autour des changements dans le travail social. Les 150 participants et participantes qui ont contribué à la richesse de cette journée de réflexion collective ont ...[+]

    SOCIOLOGIE DU TRAVAIL ; PROJET DE SOCIETE ; PENSEE CRITIQUE ; TRAVAIL SOCIAL ; CHOMAGE ; INSERTION SOCIALE

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    2y

    Cote : BIBLIOCDOC
    Quel type d'évaluation ? Quelles conséquences pour les travailleurs ou l'institution ? Quels critères ? Comment la construire ? Evaluer l'évaluation ? Etc. Autant de question qui sont loin d'être anodines. Il est certain que la conception et la mise en pratique d'une évaluation dans un contexte de relations professionnelles traduisent les valeurs et les conceptions fondamentales qu'un groupement humain se fait du travail et de la société.
    Ainsi, par exemple, notre secteur « non marchand » n'est évidement pas hermétique à l'hégémonie de l'idéologie néo-libérale qui règne en maître aujourd'hui. Ciblé par les convoitises de la sphère marchande , le secteur associatif n'échappe pas au développement de la « managérialisation » de la société.[-]
    Quel type d'évaluation ? Quelles conséquences pour les travailleurs ou l'institution ? Quels critères ? Comment la construire ? Evaluer l'évaluation ? Etc. Autant de question qui sont loin d'être anodines. Il est certain que la conception et la mise en pratique d'une évaluation dans un contexte de relations professionnelles traduisent les valeurs et les conceptions fondamentales qu'un groupement humain se fait du travail et de la société. ...[+]

    BIBLIOGRAPHIE ; SOCIOLOGIE DU TRAVAIL ; ORGANISATION DU TRAVAIL ; TRAVAIL SOCIAL ; EVALUATION

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    Cote : ISP TRAV bur
    Résumé
    Depuis les années 1930, les sociologues du travail se demandent pourquoi les ouvriers ne travaillent pas plus. Michael Burawoy se demande quant à lui pourquoi les ouvriers travaillent aussi dur, et ce qui les fait consentir à leur propre exploitation. Pour tenter de répondre à ces questions, il a travaillé près d'une année à la chaîne d'une usine de moteurs de la banlieue de Chicago. Aux antipodes d'une vision patronale de la sociologie du travail, Produire le consentement mêle descriptions ethnographiques et théorie du procès de travail capitaliste.
    Michael Burawoy y analyse le procès de production comme un jeu dont les travailleurs élaborent eux-mêmes les règles, et montre que cet ensemble de pratiques informelles construisant un espace de travail en partie contrôlé par les ouvriers, loin d'atténuer l'exploitation, la renforce. Produire le consentement, qui s'est imposé comme un classique de la sociologie du travail depuis sa parution en 1979, n'avait jamais été traduit en français.
    Commentaire critique
    ... S'il n'est pas possible de restituer ici, faute de place, tous les éléments de l'argumentation de cet ouvrage de Burawoy -ce qui est aussi une incitation à le lire !-, on se bornera à mentionner pour conclure deux prolongements au texte initial de la thèse à l'instar des « bonus » de dvd. Il s'agit d'une part d'un court appendice lumineux appliquant son modèle théorique à l'évolution de l'organisation de la production minière en Zambie avant et après la décolonisation (officielle) – son premier terrain d'enquête avant celui de la thèse-, et d'un article paru en 2004 dans La Nouvelle revue du travail dans lequel Burawoy revient sur son propre texte de manière critique, pointant lui-même ses propres points aveugles, à commencer par son incapacité à percevoir alors que le régime de capitalisme qu'il décrit en 1979 est sur le point d'être lui-même renversé par la révolution néolibérale et remplacé par ce qu'il va qualifier de « despotisme hégémonique » beaucoup plus coercitif... la suite sur https://lectures.revues.org/19656[-]
    Résumé
    Depuis les années 1930, les sociologues du travail se demandent pourquoi les ouvriers ne travaillent pas plus. Michael Burawoy se demande quant à lui pourquoi les ouvriers travaillent aussi dur, et ce qui les fait consentir à leur propre exploitation. Pour tenter de répondre à ces questions, il a travaillé près d'une année à la chaîne d'une usine de moteurs de la banlieue de Chicago. Aux antipodes d'une vision patronale de la sociolo...[+]

    CAPITALISME ; SOCIOLOGIE DU TRAVAIL ; IDEOLOGIE ; MARXISME ; TEMOIGNAGE ; ORGANISATION DU TRAVAIL ; SYNDICAT ; DISCRIMINATION EN EMPLOI ; PROJET DE SOCIETE ; POLITIQUE

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    - 248 p.
    Cote : DIV SC HUM jap
    Dans La Société autophage, Anselm Jappe s'intéresse au sujet narcissique-fétichiste, qu'il identifie comme la subjectivité propre au capitalisme de crise. La " critique de la valeur " élargit ici son discours à la sphère des structures psychiques, à la recherche du sujet même de la fétichisation de la marchandise. Ce livre s'adresse à tous ceux qui se préoccupent de la " pulsion de mort " de la société actuelle et qui pensent qu'elle est le résultat d'une véritable crise de civilisation.

    Le mythe grec d'Érysichthon nous parle d'un roi qui s'autodévora parce que rien ne pouvait assouvir sa faim – punition divine pour un outrage fait à la nature. Cette anticipation d'une société vouée à une dynamique autodestructrice constitue le point de départ de La Société autophage. Anselm Jappe y poursuit l'enquête commencée dans ses livres précédents, où il montrait – en relisant les théories de Karl Marx au prisme de la " critique de la valeur " – que la société moderne est entièrement fondée sur le travail abstrait et l'argent, la marchandise et la valeur.
    Mais comment les individus vivent-ils la société marchande ? Quel type de subjectivité le capitalisme produit-il ? Pour le comprendre, il faut rouvrir le dialogue avec la tradition psychanalytique, de Freud à Erich Fromm ou Christopher Lasch. Et renoncer à l'idée, forgée par la Raison moderne, que le " sujet " est un individu libre et autonome. En réalité, ce dernier est le fruit de l'intériorisation des contraintes créées par le capitalisme, et aujourd'hui le réceptacle d'une combinaison létale entre narcissisme et fétichisme de la marchandise.
    Le sujet fétichiste-narcissique ne tolère plus aucune frustration et conçoit le monde comme un moyen sans fin voué à l'illimitation et la démesure. Cette perte de sens et cette négation des limites débouchent sur ce qu'Anselm Jappe appelle la " pulsion de mort du capitalisme " : un déchaînement de violences extrêmes, de tueries de masse et de meurtres " gratuits " qui précipite le monde des hommes vers sa chute.
    Dans ce contexte, les tenants de l'émancipation sociale doivent urgemment dépasser la simple indignation contre les tares du présent – qui est souvent le masque d'une nostalgie pour des stades antérieurs du capitalisme – et prendre acte d'une véritable " mutation anthropologique " ayant tous les atours d'une dynamique régressive.[-]
    Dans La Société autophage, Anselm Jappe s'intéresse au sujet narcissique-fétichiste, qu'il identifie comme la subjectivité propre au capitalisme de crise. La " critique de la valeur " élargit ici son discours à la sphère des structures psychiques, à la recherche du sujet même de la fétichisation de la marchandise. Ce livre s'adresse à tous ceux qui se préoccupent de la " pulsion de mort " de la société actuelle et qui pensent qu'elle est le ...[+]

    MARXISME ; ECONOMIE ; SOCIOLOGIE DU TRAVAIL ; MARCHANDISATION ; PSYCHANALYSE ; VIOLENCE

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