Ce dossier pédagogique vise à ce que chacun.e puisse prendre des décisions lors des élections fédérales et régionales en Belgique.
Il invite à, d'abord, s'intéresser aux différentes représentations de ce que peut être une élection puis à se pencher sur le concept de démocratie, en général. Il propose ensuite de mettre à plat l'organisation politique belge, en particulier.
Les propositions pédagogiques font se croiser les représentations des personnes, des informations issues des institutions officielles et participent à la construction de nouveaux savoirs. Elles sont composées de démarches accompagnées de matériel d'animation.

Ce dossier pédagogique est le premier des quatre qui constituent la collection Démocratie en péril, entre la- sagnes institutionnelles et citoyen.nes désabusé.e.s.
Les autres dossiers de la collection :
DOSSIER 2 :
L'UNION EUROPEENNE : QUI A LE POUVOIR ?
DOSSIER 3 :
DES CITOYEN.NES, DES CANDIDAT.ES ET DES PARTIS
DOSSIER 4 :
PROVINCES ET COMMUNES : QUI A LE POUVOIR ?
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On n'a rien vu venir décrit, à travers le regard de 7 familles, l'arrivée au pouvoir du « Parti de la Liberté » et les mesures radicales qui s'ensuivent. Les 7 chapitres présentent diverses facettes de la politique extrémiste d'un parti qui s'est fait discrètement sa place et pour qui la plupart ont voté, parce que ce qu'il avait l'air si bien. Un texte qui montre, avec des mots adaptés à son public, les dégâts que peut produire la propagande démagogique.[-]

Une démarche pour aborder les accords commerciaux internationaux de libre échange (comme le TTIP et le CETA) avec des apprenants en alphabétisation, en s'interrogeant sur l'impact qu'ils ont sur des aspects de leur vie quotidienne, en découvrant les acteurs impliqués, leurs rôles (décision ou pression) et leurs motivations (pour ou contre), et en envisageant différents types de réaction à portée des citoyens pour faire pression sur les décideurs. Il s'agit avant tout de mener un processus de réflexion, de questionnement et de structuration de l'info en partant des connaissances du groupe. [-]

L'esprit critique reculerait devant la marée des fake news et du complotisme ? Soit ! Mais il n'est pas de fatalité. Raison, s'il en était besoin, pour l'Éducation Nouvelle de contribuer au développement d'une pensée critique afin de n'être pas submergé par ces obscurs flots. Le GFEN se veut au cœur du projet de construction d'une pensée rationnelle, pour rompre avec l'enfermement dans les absolus ou les « abysses du doute », pour n'être plus éduqués uniquement à croire et être manipulés, mais à savoir et être sujet de l'émancipation de l'Humanité.

La visée de ce numéro 186 de Dialogue est de participer à ce possible. Les premiers articles montrent qu'on peut familiariser à une pensée critique dès le jeune âge. Les contributions qui suivent, histoires de penser critique, emmènent à ce qui devrait être un engagement du quotidien pour conduire à une (ré)inscription du politique dans les écoles car seul, le savoir est dangereux pour les tenants de l'état existant d'aliénation des personnes.

Cette parution espère faire la (dé)monstration que nous ne sommes pas voués au règne des monstres qu'engendre le sommeil de la raison. À vous de lire et de dire.[-]

Comme le dit Paulo Freire, « la nature de la pratique éducative, sa nécessité de finalité, les objectifs, les rêves qui en découlent interdisent sa neutralité. La pratique éducative est toujours politique. (…) La question se pose alors de savoir quel type de savoir, quel type de politique, en faveur de quoi et de qui, contre quoi et contre qui elle est dirigée. » Ainsi « toute action éducative doit être précédée d'une réflexion et d'une analyse sur l'homme et sur le milieu de vie concret où il s'insère. » Cette sélection va essayer à travers un choix de documents (éminemment subjectif) de donner des pistes de réflexion à la fois méthodologiques et conceptuelles ainsi que des exemples de pratiques pouvant nourrir une analyse critique de la société dans le cadre de l'alphabétisation populaire.[-]

Construire une analyse critique avec un groupe en alphabétisation, dans une association, une organisation ou un réseau, composant avec la diversité des acteur·rices, c'est une compréhension qui se développe à partir de réalités communes au groupe et en lien avec des expert·es, des partenaires, tous·tes ensemble engagé·es dans un processus de changement.

Si différents cadres théoriques sont convoqués dans ce numéro du Journal de l'alpha – et c'est cela aussi qui fait sa richesse ! –, il y a comme un « air de famille » entre les contributions, une trame qui se tisse à partir de portes d'entrée originales. L'un de ces fils de trame – le principal – est celui des valeurs démocratiques. Non pas comme cadre de moralisation des « révolté·es » ou de celles et ceux qui ont toutes les raisons de le devenir…, mais comme espace social et politique vivant, critique, créateur de solidarités concrètes, initiateur de débats qui, à partir de divergences, redessinent les contours d'aspirations dont l'horizon est porteur de plus d'égalité, de dignité, de démocratie…[-]