Utilisé en recherche comme dans les pratiques socioprofessionnelles, le « terrain » désigne bien plus qu'il n'y paraît. L'attention portée aux conceptions les plus communes (lieu de l'enquête ou de l'action, objet de recherche, positionnement pragmatique) conduit à en dégager les risques (naturalisation, réification) et les conséquences (homogénéisation, standardisation) pour mettre en évidence des aspects sous-jacents, le plus souvent non questionnés car non conscients ou implicites. Cette mise en problématique d'un terme à l'apparente évidence alors qu'il relève d'un construit social à décoder (ou à déconstruire), conduit finalement à en étudier des aspects plus complexes et fructueux (expérience, pratique, relation, travail) que seule une réflexivité critique et éthique permet d'ajuster individuellement et collectivement, donnant à ce processus (épistémique, émotionnel, instrumental, social) une fonction fondamentale d'éducation et de formation.
Sommaire et résumés des 19 articles en ligne[-]

Après un préambule sur les concepts et usages sociaux du corps, trois parties nous permettront d'exposer une littérature de recherche issue de différents champs diisciplinaires qui s'intéressent d'abord à la place ou « non-place » du corps dans l'espace scolaire, qui touchent en suite aux questions de l'apprentissage du et sur le corps et enfin questionnent les mises en scène des corps dans le ballet incessant des interactions et interrelations corporelles au sein de la classe.[-]

Le livre traite de l'éducation, de l'instruction, de la formation et de l'orientation scolaire. Il développe différents thèmes qui mettent en jeu l'éducation cognitive, corporelle, morale, relationnelle et politique. Il approfondit une série de sujets fondamentaux : le langage, la violence, les matières scolaires, le corps, l'architecture, la sexualité, les rapports sociaux, l'inclusion des élèves avec déficience et handicap, l'évaluation du travail et des institutions. Il inclut le travail social ainsi que l'accompagnement et l'aide psychologiques. Il adopte des points de vue complémentaires : la philosophie, la psychologie, la sociologie, la pratique, la poésie et la politique. Voici quelques propositions qui le sous-tendent : l'éducation, c'est l'homme toujours inachevé qui devient ; éduquer, c'est partager l'aventure humaine ; l'éducation et la démocratie, c'est l'homme ; éduquer, c'est aider l'homme à venir, c'est-à-dire accompagner l'enfant, l'adolescent, le jeune adulte, et aider l'humain à éclore. L'ouvrage est destiné aux professionnels des différents métiers liés à l'éducation scolaire, aux futurs professionnels en formation, aux parents d'élèves et aux politiques. [-]

Dans la relation aux apprentissages, la prise en compte du corps et de la culture d'origine est parfois négligée.

Interroger la place faite au corps, souvent discipliné, contraint, voire nié à l' école, s'impose cependant. Les élèves sont incontestablement des sujets complexes, composés de chair et de sang, dotés de cinq sens, parcourus par des émotions.

Quels sont les liens entre les affects, les ressentis corporels et les apprentissages ?

Cet ouvrage propose, dans une première partie, des explorations ethnoculturelles, philosophiques, psychologiques et pédagogiques sur la place faite au corps dans l'école et sur le rôle qu'il joue dans les apprentissages scolaires.

Rendre l' école de plus en plus inclusive et respecter le principe d'égalité requiert également de considérer les origines socioculturelles des élèves : prendre en compte la diversité de ces derniers permet de veuiller à ce que les différences, non annihilées, soient respectées, afin que chacun puisse bénéficier de tous les enseignements nécessaires à l'accès aux savoirs.

En s'appuyant sur des réflexions théoriques et pratiques, la seconde partie interroge ainsi les relations entre la culture d'origine et les apprentissages.[-]

Jacques Lecoq (1921-1999) a dirigé son école de théâtre, créée en 1956, jusqu'à sa mort. Partout dans le monde, d'anciens élèves – acteurs, metteurs en scène, scénographes, auteurs… ou même architectes – se réfèrent à son enseignement. Mais qui est Jacques Lecoq ? Quel fut son parcours ? Quels sont les objectifs et les méthodes de son enseignement ? «Le Corps» «poétique», fruit de nombreux entretiens réalisés avec Jean-Gabriel Carasso et Jean-Claude Lallias, répond à ces questions.
De la «mimodynamique» à la «géodramatique», du masque neutre aux grands territoires dramatiques (mélodrame, commedia dell'arte, bouffons, tragédie, clowns), Jacques Lecoq nous entraîne dans le voyage de l'École et nous fait suivre pas à pas sa démarche pédagogique.[-]