En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation d'un simple cookie d'identification. Aucune autre exploitation n'est faite de ce cookie. OK

Centre de documentation pour l'alphabétisation et l'éducation populaire

Rechercher Recherche avancée

Documents BLANCHET Philippe 2 résultats

Filtrer
Sélectionner : Tous / Aucun
Q
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
- n° 423 - pp.13-15
L'enseignement officiel des langues régionales permet d'éduquer les enfants dans une "éthique de l'altérité"

Favoris Signaler une erreur
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y

Cote : O LING bla
La glottophobie peut être définie comme « le mépris, la haine, l'agression, le rejet, l'exclusion, de personnes,… fondés sur le fait de considérer incorrectes, inférieures, mauvaises certaines formes linguistiques (perçues comme des langues, des dialectes ou des usages de langues) usitées par ces personnes, en général en focalisant sur les formes linguistiques (et sans toujours avoir pleinement conscience de l'ampleur des effets produits sur les personnes) ». Cette glottophobie, comme c'est également le cas pour la xénophobie, l'homophobie ou la judéophobie, s'exerce sur les personnes et pas seulement sur leurs caractéristiques réelles ou supposées . Elle s'appuie non seulement sur des façons de parler une langue (comme « avoir un accent » en français), mais aussi sur le fait de parler d'autres langues que la langue attendue, imposée, survalorisée. Or cette forme de discrimination est complètement ignorée dans nos sociétés.
Dans un premier temps, l'auteur présente un cadre théorique qui permet une approche sociale des phénomènes linguistiques et une approche linguistique des phénomènes sociaux. Dans un deuxième temps, il tâche de comprendre comment, pourquoi, par quels moyens s'est développée et se maintient dans de nombreuses sociétés cette glottophobie banalisée, acceptée, légitimée. Dans un troisième temps, il examine comment celle-ci, à travers l'action de certaines instances et agents, se déploie et se maintient. Il pointe particulièrement la responsabilité des grammairiens et des linguistes dans la désocialisation et déshumanisation des langues. Enfin, il propose des pistes pour combattre cette glottophobie, tout en précisant les vastes enjeux de ce combat.
Bien que fondé sur une méthodologie scientifique solide (notamment, en sociolinguistique), ce livre se veut accessible aux non-spécialistes et constitue une référence dans ce débat de société crucial.[-]
La glottophobie peut être définie comme « le mépris, la haine, l'agression, le rejet, l'exclusion, de personnes,… fondés sur le fait de considérer incorrectes, inférieures, mauvaises certaines formes linguistiques (perçues comme des langues, des dialectes ou des usages de langues) usitées par ces personnes, en général en focalisant sur les formes linguistiques (et sans toujours avoir pleinement conscience de l'ampleur des effets produits sur les ...[+]

DISCRIMINATION ; LANGUE DOMINANTE ; SOCIOLINGUISTIQUE

Favoris Signaler une erreur