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Centre de documentation pour l'alphabétisation et l'éducation populaire

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- 104 p.
Cote : ENS REUS aud
L'école républicaine, pour que vive l'égalité démocratique, doit garantir à tous, quelque soit son sexe, son origine sociale ou ethnique, le droit à l'éducation. L'exigence d'équité, cette avancée fondamentale des sociétés démocratiques, a construit la représentation d'un élève libre de tout déterminisme, une belle abstraction que les statistiques de l'échec scolaire, têtues et peu idéologues, continuent de mettre à mal. Les enfants ne sont pas égaux face au système scolaire et ce qu'on a voulu généreusement oublier pèse lourd dans la balance des chances de chacun.

Si les inégalités sociales dans l'accès à l'instruction sont désormais interrogées et donnent lieu à la mise en place de politiques publiques, il existe une autre fracture largement passée sous silence. Pourtant, là encore, les chiffres sont écrasants : garçons et filles ne sont pas égaux en classe. Sur les 150 000 jeunes sortant sans aucune qualification du système éducatif dont les médias nous parlent fréquemment, on ne dit pas que plus de 100 000 sont des garçons. Dès l'école primaire, les garçons manifestent un retard dans l'acquisition de la lecture et de l'écriture et engorgent les structures pour élèves en difficulté ou coupables de comportements violents. La fracture sexuée est souvent plus signifiante que la fracture sociale dans l'analyse des parcours scolaires. Les études traditionnelles, développées en termes d'inégalités économiques et culturelles, doivent évoluer pour faire une place à cette réalité dérangeante. L'échec scolaire a un sexe. Prétendre résoudre ce problème sociétal sans prendre en compte l'une de ses principales caractéristiques est illusoire.

C'est au portrait de cette douloureuse adaptation masculine à l'école que cet essai se consacre. Il s'agit de comprendre les raisons sociales et culturelles qui prédisposent les garçons à l'échec et les filles à la réussite afin de proposer des solutions concrètes à ce problème collectif.[-]
L'école républicaine, pour que vive l'égalité démocratique, doit garantir à tous, quelque soit son sexe, son origine sociale ou ethnique, le droit à l'éducation. L'exigence d'équité, cette avancée fondamentale des sociétés démocratiques, a construit la représentation d'un élève libre de tout déterminisme, une belle abstraction que les statistiques de l'échec scolaire, têtues et peu idéologues, continuent de mettre à mal. Les enfants ne sont pas ...[+]

DISCRIMINATION EN EDUCATION ; ECHEC SCOLAIRE ; DISCRIMINATION SEXUELLE

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