Il arrive souvent que lorsqu'on tente d'établir le bilan d'un travail achevé, on se retrouve avec davantage de questions que de réponses.
Tel est le constat réalisé dès l'achèvement de La vie rêvée des Italiens ? La chose n'est pas nouvelle et l'auteur n'y a pas échappé. Après avoir étudié les bras, il fallait scruter l'oeuvre des hommes. Ceux du bâtiment : entrepreneurs, techniciens, ouvriers et manoeuvres mélangés. Le peuple bâtisseur qui a forgé l'image la plus visible, et pour cause, de l'immigré italien en France. A ses débuts, l'historiographie de l'émigration a largement fait appel aux thèmes de l'expulsion et à la nécessaire émigration comme réponse à la misère.
A raison. Cependant, ce faisant elle a renvoyé dans l'ombre des situations plus complexes. La variété des motivations de milliers d'hommes attirés par l'aventure, partis à la conquête du monde munis d'un projet, riches de savoirs, alliant enthousiasme et stratégies, confiant aux espaces qui nous sont désormais familiers (édifices civils et religieux, oeuvres monumentales ou bien plus modestes) les traces de leur passage.
Aujourd'hui, sans tomber dans l'excès contraire, la recherche historique se tourne résolument dans cette nouvelle direction. C'est également la voie choisie par Mino Faïta.
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Il arrive souvent que lorsqu'on tente d'établir le bilan d'un travail achevé, on se retrouve avec davantage de questions que de réponses.
Tel est le constat réalisé dès l'achèvement de La vie rêvée des Italiens ? La chose n'est pas nouvelle et l'auteur n'y a pas échappé. Après avoir étudié les bras, il fallait scruter l'oeuvre des hommes. Ceux du bâtiment : entrepreneurs, techniciens, ouvriers et manoeuvres mélangés. Le peuple bâtisseur qui a ...
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