La co-construction des savoirs au service de l'apprentissage d'une langue étrangère
01/03/2005
pp. 6-7
Cet article rappelle et définit les termes du processus de co-construction des savoirs, développé par le GFEN (groupe français d'Education Nouvelle).
" Il ne s'agit pas de devenir des bons techniciens de la pédagogie. Notre travail d'enseignant ou de formateur est d'avantage de permettre la construction d'un rapport dynamique à la langue, une langue investie par la personne, et non pas observée de l'extérieur comme un objet neutre à commenter. Une langue imprégnée de subjectivité qui constitue la vie sociale de la classe ou de la formation elle-même, une langue imprévisible souvent, très différente des listes de structures préfabriquées et enseignées telles quelles, plaquées sur une pensée d'lève guidée là où on veut qu'elle aille. Nous pensons que ce rapport social et subjectif à la langue est une des conditions pour que les apprenants puissent y " entrer ", avant de commencer à construire l'exigence formelle qui leur est trop souvent demandée à priori. " (extrait page 7)
N° revue : 145
Niveau d'autorisation : 0
Langue : FRANCAIS