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Travail et action collective LATTEUR Nicolas | CEPAG 2019 H

Ressource virtuelle

- 12 p.
La parole des salariés est aux antipodes des discours des dénommés « décideurs » qui accompagnent ce que l'on a coutume d'appeler les réformes du marché du travail et de la législation du travail. Ces discours font du travail un coût dans le champ économique et une obligation morale dans le champ de la vie sociale. Alors que les salariés décrivent avec précision comment ils redéfinissent les finalités de leur travail, comment ils font face à la multiplication des procédures et des rythmes de travail, comment l'arbitraire des décisions patronales les contraint dans des lieux de travail éloignés de tout accès à une défense collective de leurs droits, comment ils arbitrent entre des injonctions contradictoires (respect des procédures de sécurité et réalisation des objectifs de productivité), comment ils tentent de se construire des contre-pouvoirs protégeant leur santé et leur droit, comment malgré la violence de la précarité et des techniques d'individualisation des solidarités sont reconstruites, etc. Dans ces récits, le salariat apparaît pour ce qu'il est : un rapport social de domination ! Il laisse les salariés libres juridiquement de ne pas travailler mais les place dans une situation d'obligation économique à le faire. C'est en se présentant sur le marché du travail que les salariés pourront éventuellement trouver acquéreur de leur force de travail. Ce n'est que par cet achat que pourra être reconnue une création de valeur économique. Le salarié doit donc s'aliéner au marché du travail et à ses acteurs dominants qui sélectionneront – sur base de leurs propres critères dits d'employabilité – la force de travail utile à leurs projets d'accumulation de capital.[-]
La parole des salariés est aux antipodes des discours des dénommés « décideurs » qui accompagnent ce que l'on a coutume d'appeler les réformes du marché du travail et de la législation du travail. Ces discours font du travail un coût dans le champ économique et une obligation morale dans le champ de la vie sociale. Alors que les salariés décrivent avec précision comment ils redéfinissent les finalités de leur travail, comment ils font face à la ...[+]

CONDITIONS DE TRAVAIL ; PROJET DE SOCIETE

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y
- 13 p.
La question du travail, de la dégradation des conditions de travail et des formes d'organisation du travail est une préoccupation permanente du mouvement syndical. Elle va de pair avec une réflexion sur les résistances collectives qui mettent en cause son organisation capitaliste. Qu'elles s'intitulent « entretiens individuels d'évolution », « réunions de fonctionnement », « bilans de compétences », définitions des objectifs de performance, programmes de certification et de qualité… Les pratiques d'évaluation font désormais partie du quotidien du travail. Mais quels sont leurs impacts sur les conditions de travail et sur les travailleurs? Quelles influences ont-elles sur les possibilités de construire des dynamiques d'action collective ? En quoi font-elles partie des nouvelles méthodes de management ? Dès lors, faut-il rejeter toute forme d'évaluation ? A l'heure où la dégradation des conditions de travail s'aggrave, il paraît urgent de s'interroger sur ces évaluations et sur les pratiques de pouvoir qui les encadrent. Mais aussi de mener une réflexion sur les lectures et les réactions syndicales à apporter.[-]
La question du travail, de la dégradation des conditions de travail et des formes d'organisation du travail est une préoccupation permanente du mouvement syndical. Elle va de pair avec une réflexion sur les résistances collectives qui mettent en cause son organisation capitaliste. Qu'elles s'intitulent « entretiens individuels d'évolution », « réunions de fonctionnement », « bilans de compétences », définitions des objectifs de performance, ...[+]

ORGANISATION DU TRAVAIL ; GESTION ; CONDITIONS DE TRAVAIL

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y
- 138 p.
Cote : ISP TRAV lat
" À l'heure où le capitalisme est présenté comme une fatalité naturelle, se réapproprier le travail est un enjeu politique et démocratique. Les crises économique, écologique, sociale et politique soulignent plus que jamais la nécessité d'interroger quelles sont les activités utiles, qui en décide, qui les contrôle, quelles formes d'organisation sont mises en oeuvre et dans quelles conditions elles s'exercent.

Ces questions engagent tous les membres de la société. Dans une logique démocratique, elles doivent être soumises à des délibérations collectives. Or, actuellement, ces problématiques sont privatisées. Ce sont principalement les acteurs dominants du marché capitaliste qui définissent le travail nécessaire à la valorisation de leurs capitaux.

Ce texte propose de remettre le travail au coeur des rapports de forces. Il analyse les fondements de l'organisation du travail sous le mode de production capitaliste. Il décortique ensuite leurs caractéristiques et identifient les dispositifs qui permettent un exercice du pouvoir despotique tant sur le travail que ses conditions et son organisation. Cette perspective sert de base à construire un positionnement critique qui vise à redéfinir les conditions d'un contre-pouvoir ayant pour projet la transformation politique et l'émancipation sociale. "
[extrait de la présentation de l'éditeur][-]
" À l'heure où le capitalisme est présenté comme une fatalité naturelle, se réapproprier le travail est un enjeu politique et démocratique. Les crises économique, écologique, sociale et politique soulignent plus que jamais la nécessité d'interroger quelles sont les activités utiles, qui en décide, qui les contrôle, quelles formes d'organisation sont mises en oeuvre et dans quelles conditions elles s'exercent.

Ces questions engagent tous les ...[+]

ORGANISATION DU TRAVAIL ; CAPITALISME ; POUVOIR ; IDEOLOGIE ; RELATIONS INTERPERSONNELLES ; MILIEU INSTITUTIONNEL

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y
- 47 p.
Les formes d'organisation du travail, loin d'être rationnelles et neutres, répondent à des enjeux politiques et économiques précis. La mobilisation des facteurs de production – terme qui désigne hommes et machines de manière indifférenciée – est déterminante en cette période d'exacerbation de la concurrence internationale et de financiarisation du capital. C'est en écho à cette réalité et à son caractère prétendument inéluctable que des techniques de plus en plus sophistiquées de disciplinarisation des salariés voient le jour. Ces techniques se déploient et permettent l'accélération de la productivité en tentant de neutraliser les pratiques de résistance. En définitive, elles mettent à mal la démocratie sociale sur les lieux de travail. Ce travail présente les différentes formes contemporaines d'organisation du travail et analyse ensuite l'impact de la financiarisation du capitalisme sur les conditions de travail. Il se poursuit par une réflexion quant aux conséquences de ces modes d'organisation du travail sur les capacités de résistance des salariés et quant au rôle des politiques publiques dans la précarisation des conditions de travail. Cette logique dévastatrice imposée par les barons de la finance confronte le mouvement syndical à de nombreux défis. C'est pourquoi quelques pistes d'actions sont envisagées dans les conclusions.[-]
Les formes d'organisation du travail, loin d'être rationnelles et neutres, répondent à des enjeux politiques et économiques précis. La mobilisation des facteurs de production – terme qui désigne hommes et machines de manière indifférenciée – est déterminante en cette période d'exacerbation de la concurrence internationale et de financiarisation du capital. C'est en écho à cette réalité et à son caractère prétendument inéluctable que des ...[+]

ORGANISATION DU TRAVAIL ; PROJET DE SOCIETE ; CAPITALISME ; HISTOIRE SOCIALE

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Cote : T CIT sécu
Le 28 décembre 1944, le premier arrêté-loi instaure la Sécurité Sociale dont le but généreux est clairement affirmé : « Soustraire de la misère, aussi complètement
que possible les hommes et les femmes laborieux » en instaurant un ensemble d'assurances obligatoires ayant pour objectif de protéger le travailleur lorsqu'il ne peut plus travailler: en cas de maladie, de chômage ou de vieillesse…
L'émission comprend trois parties :
- Une séquence explicative qui rappelle les grands principes et le fonctionnement de la
Sécurité Sociale.
- Une partie historique qui expose le contexte de la naissance de la Sécurité Sociale.
- Et une séquence qui met en évidence les enjeux de la sécurité sociale.
Deux menaces pèsent sur notre Sécurité Sociale nationale basée sur la solidarité des travailleurs: la fédéralisation et la privatisation. La Sécurité Sociale doit affronter la question de son financement.
La présentation est claire, rendue accessible par des comédiens et illustrée de graphiques animés.[-]
Le 28 décembre 1944, le premier arrêté-loi instaure la Sécurité Sociale dont le but généreux est clairement affirmé : « Soustraire de la misère, aussi complètement
que possible les hommes et les femmes laborieux » en instaurant un ensemble d'assurances obligatoires ayant pour objectif de protéger le travailleur lorsqu'il ne peut plus travailler: en cas de maladie, de chômage ou de vieillesse…
L'émission comprend trois parties :
- Une séquence ...[+]

SECURITE SOCIALE ; MATERIEL AUDIOVISUEL

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Cote : T CIT sécu
La Sécurité Sociale, une des plus grandes conquêtes sociales de tous les temps, a 60 ans.
C'est en effet le 28 décembre 1944 que le premier arrêté-loi instaure la Sécurité Sociale dont le but généreux est clairement affirmé : " Soustraire de la misère, aussi complètement que possible les hommes et les femmes laborieux " en instaurant un ensemble d'assurances obligatoires ayant pour objectif de protéger le travailleur lorsqu'il ne peut plus travailler : en cas de maladie, de chômage ou de vieillesse…

L'émission comprend trois parties :

Une séquence explicative qui rappelle les grands principes et le fonctionnement de la Sécurité Sociale.
Une partie historique qui expose le contexte de la naissance de la Sécurité Sociale.
Une troisième partie est consacrée au financement de la Sécurité Sociale. Un financement supplémentaire nécessaire pour relever les défis comme le vieillissement de la population et la liaison au bien-être des allocations sociales et des pensions.
La FGTB s'est prononcée pour une Cotisation sociale généralisée (CSG) prélevée sur tous les types de revenu, afin d'assurer un financement alternatif, structurel et supplémentaire de la sécurité sociale.

La présentation, illustrée de graphiques animés, est claire, pédagogique et le contenu rendu accessible par la participation de comédiens. [-]
La Sécurité Sociale, une des plus grandes conquêtes sociales de tous les temps, a 60 ans.
C'est en effet le 28 décembre 1944 que le premier arrêté-loi instaure la Sécurité Sociale dont le but généreux est clairement affirmé : " Soustraire de la misère, aussi complètement que possible les hommes et les femmes laborieux " en instaurant un ensemble d'assurances obligatoires ayant pour objectif de protéger le travailleur lorsqu'il ne peut plus ...[+]

SECURITE SOCIALE ; MATERIEL AUDIOVISUEL

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