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Documents RIOT-SARCEY Michèle 6 résultats

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- 318 p.
Cote : DIV SC-HUM rio
On a cru pouvoir, au XIXe siècle, écarter les "utopies" hors du politique alors que la démocratie représentative élaborait ses règles. Au mieux, elles anticipaient sur un progrès social de toute façon irrésistible. A l'encontre de bien des analyses actuelles toujours inscrites dans le sillage des adversaires des utopistes, Michèle Riot-Sarcey, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Paris VIII, veut montrer combien la lecture de ce mouvement comme force concrète de changement est féconde.
Dans les années 1830-1840, la pensée des utopistes n'est pas restée dans l'espace clos des débats d'idées. Par sa réception populaire, comme en témoignent les nombreuses lettres reçues par le journal saint-simonien Le Globe, par sa rencontre avec des événements insurrectionnels, telle la révolte des canuts à Lyon, elle fonde un autre modèle de transformation des sociétés, moins violent, moins préoccupé par la captation du pouvoir que celui inauguré par l'ère des révolutions, mais peut-être plus efficace et vraiment démocratique. Ainsi voit-on des anonymes, sans instance pour les représenter, devenir les inventeurs d'une nouvelle organisation du travail, d'une nouvelle répartition de la propriété et des richesses, d'une reconnaissance des droits de chacun.
Ce réel de l'utopie qui se construit dans l'intervalle du temps présent et des aspirations au changement doit retrouver sa vraie place : celle du politique.
Voir aussi https://rh19.revues.org/160[-]
On a cru pouvoir, au XIXe siècle, écarter les "utopies" hors du politique alors que la démocratie représentative élaborait ses règles. Au mieux, elles anticipaient sur un progrès social de toute façon irrésistible. A l'encontre de bien des analyses actuelles toujours inscrites dans le sillage des adversaires des utopistes, Michèle Riot-Sarcey, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Paris VIII, veut montrer combien la lecture de ce ...[+]

PROJET DE SOCIETE ; POLITIQUE SOCIALE ; HISTOIRE SOCIALE ; mouvements de liberation nationale ; IDEOLOGIE

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y
- 198 p.
Cote : DIV SCHUM ber
Ce livre est à voix multiples. En lui-même il est déjà une rencontre. Nos parcours et conceptions diffèrent. Venant d'horizons à la fois proches et lointains – trotskisme, communisme, les uns plus ou moins libertaires, les autres plus ou moins attachés à une organisation ; les uns universitaires, les autres davantage insérés dans le milieu militant –, nos singularités auraient pu empêcher cette rencontre. Elles nous ont au contraire stimulés et elles ont poussé chacun(e) à dépasser le stade initial de ses réflexions.
Non seulement ces différences n'ont pas fait obstacle à un dialogue constructif, mais nous sommes parvenus à réfléchir ensemble, à percevoir la situation actuelle avec des critères sinon identiques du moins extrêmement proches. Et même davantage : réfléchir à la refondation de l'action critique par la mise en question des voies empruntées jusqu'alors par les courants minoritaires traditionnellement anticapitalistes.
Cela nécessitait un bilan sans concession des combats passés pour analyser l'échec historique subi par le mouvement ouvrier. Travail nécessaire, sans les leçons duquel il est impossible d'affronter les défis du présent.
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Ce livre est à voix multiples. En lui-même il est déjà une rencontre. Nos parcours et conceptions diffèrent. Venant d'horizons à la fois proches et lointains – trotskisme, communisme, les uns plus ou moins libertaires, les autres plus ou moins attachés à une organisation ; les uns universitaires, les autres davantage insérés dans le milieu militant –, nos singularités auraient pu empêcher cette rencontre. Elles nous ont au contraire stimulés et ...[+]

IDEOLOGIE ; PROJET DE SOCIETE ; HISTOIRE SOCIALE

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y
- 352 p.
Cote : HIST SOC rio
Dans cet ouvrage, Michèle Riot-Sarcey fait revivre les idées de liberté surgies au cours des expériences ouvrières et des révolutions sociales du XIXe siècle français. Des idées largement oubliées depuis : minoritaires et utopiques, incomprises à leur époque, elles ont été maltraitées par l'histoire devenue canonique. Leur actualité s'impose pourtant aujourd'hui, à l'heure où l'idée de liberté individuelle a été dissociée de la liberté collective et réduite au libéralisme et à l'individualisme.
Ce passé inaccompli est ici revisité à partir de ses traces multiples : publications politiques, archives, romans, poésie, tableau, etc. Avec un souffle singulier, l'auteure restitue l'étonnant parcours de vie de femmes et d'hommes du peuple si nombreux à s'engager dans les chemins de la révolte, révélant ainsi les modalités méconnues de l'effacement de cette histoire. Comme le rôle des idées du « socialiste » Henri de Saint-Simon, qui influença tant de ces acteurs avant de se retrouver au cœur du projet capitaliste et industrialiste du Second Empire. Ou encore celui de Victor Hugo, dont l'immense succès des Misérables contribua à l'oubli de l'esprit de liberté qui avait marqué les insurrections de 1830 et 1848
Cette fresque audacieuse, aussi excitante à lire qu'elle est remarquablement documentée, démontre la pertinence de la pensée de Walter Benjamin sur la nécessité de « faire exploser les continuités historiques ». Et elle invite à comprendre autrement les symboles aujourd'hui en ruines du XIXe siècle français : philosophie du progrès, contrôle de l'ordre social, « mission civilisatrice » de la république coloniale… Afin de libérer la modernité créatrice de la modernité dévastatrice, ce livre entend ainsi donner à voir sous un jour nouveau les rêves du passé, dont l'actualité prend sens au présent dans la quête d'un avenir radicalement autre.
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Dans cet ouvrage, Michèle Riot-Sarcey fait revivre les idées de liberté surgies au cours des expériences ouvrières et des révolutions sociales du XIXe siècle français. Des idées largement oubliées depuis : minoritaires et utopiques, incomprises à leur époque, elles ont été maltraitées par l'histoire devenue canonique. Leur actualité s'impose pourtant aujourd'hui, à l'heure où l'idée de liberté individuelle a été dissociée de la liberté ...[+]

CLASSE SOCIALE ; HISTOIRE SOCIALE ; FRANCE ; CITOYENNETE ; ACTION COMMUNAUTAIRE

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- 400 pages
Cote : DIV FEM THEO rio
C'est l'actualité de la question du genre qui pousse l'auteur à publier cet ouvrage. À preuve la réunion récente (septembre 2014) d'un congrès international "Etudes de genre en France" à l'ENS de Lyon. Le concept du genre a suscité l'intérêt d'un nombre croissant de chercheurs en sciences humaines et a bousculé le regard traditionnel. L'historienne Michèle Riot-Sarcey, pionnière en France de l'utilisation de ce concept, a écrit de nombreux articles pour en démontrer sa pertinence épistémologique dans l'analyse historique et défendre son utilisation opératoire.
Avec cet ouvrage, elle propose de rassembler l'essentiel de ses articles, dont certains devenus introuvables. Elle donne ainsi un état de l'apport actuel de la notion de genre à la discipline historique. Au sommaire, on trouve des articles révélateurs de l'évolution d'une réflexion sur les vingt dernières années (concept/féminisme/femmes, pouvoir et politique/citoyenneté/représentations/sensibilités/écriture de l'histoire...).
Sommaire :
QUAND LE GENRE N'ETAIT QU'UN CONCEPT
Le genre en histoire : une question de méthode
"Féminisme"
Qu'est ce que le genre ? Où en sont les travaux dans ce domaine ?
POUVOIR ET POLITIQUE
Le genre du pouvoir - pouvoir et savoir sont-ils compatibles ?
Pouvoirs
L'impossible sujet de l'histoire ou l'utopie du paria
GENRE ET ECRITURE DE L'HISTOIRE
La place des femmes dans l'histoire ou les enjeux d'une écriture
De l'histoire politique - du positivisme à Michel Foucault
Histoire : du genre au singulier[-]
C'est l'actualité de la question du genre qui pousse l'auteur à publier cet ouvrage. À preuve la réunion récente (septembre 2014) d'un congrès international "Etudes de genre en France" à l'ENS de Lyon. Le concept du genre a suscité l'intérêt d'un nombre croissant de chercheurs en sciences humaines et a bousculé le regard traditionnel. L'historienne Michèle Riot-Sarcey, pionnière en France de l'utilisation de ce concept, a écrit de nombreux ...[+]

GENRE ; FEMINISME ; HISTOIRE ; POUVOIR

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- 126 p.
Cote : DIV FEM THEO rio
L'histoire du féminisme en France ne diffère guère de celle des autres pays occidentaux : fragmentée, discontinue, elle reste en décalage avec l'histoire politique. Depuis la Révolution française, avec difficulté, les femmes ont conquis peu à peu des fonctions qui furent longtemps réservées aux hommes. Mais la barrière la plus insurmontable fut sans doute celle de l'exercice du pouvoir. Les droits civiques « accordés » très tardivement (octobre 1944) au «deuxième sexe » ne mirent pas un terme au privilège des hommes dans l'espace public. Le code civil, « parangon de la modernité », maintint les femmes encore plus longtemps dans un état d'infériorité. L'ouvrage retrace les itinéraires conflictuels et la diversité des luttes en faveur de l'égalité, jusqu'à la « parité » dont le succès peut masquer le maintien des hiérarchies que révèle la polémique soulevée par l'introduction du genre dans l'enseignement.
Cette nouvelle édition s'apparente à une « histoire du féminisme et du genre », car l'auteure a été parmi les premières à user de la méthode introduite par le concept. En ce sens, le féminisme exprime la réaction critique à l'encontre d'une identité sociale genrée.[-]
L'histoire du féminisme en France ne diffère guère de celle des autres pays occidentaux : fragmentée, discontinue, elle reste en décalage avec l'histoire politique. Depuis la Révolution française, avec difficulté, les femmes ont conquis peu à peu des fonctions qui furent longtemps réservées aux hommes. Mais la barrière la plus insurmontable fut sans doute celle de l'exercice du pouvoir. Les droits civiques « accordés » très tardivement (octobre ...[+]

FEMINISME ; GENRE ; HISTOIRE

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- 362 p.
Cote : DIV SC-HUM moa
Construction de mythes, évocation d'un âge d'or, interprétation à des fins de propagande... Quand le passé est convoqué, c'est souvent pour légitimer, figer et déformer des moments d'histoire, dont l'usage au présent vise à servir une cause.
Cet ouvrage, fruit d'un travail collectif mené depuis plusieurs années, tente de penser une autre relation au passé à l'aide de la notion de « référence » : il s'agit de saisir la façon dont le passé est parfois « réactivé » par des sujets qui se le réapproprient. Moteur d'action et opérateur de pensée, ce passé dynamique, inachevé, subsiste en effet dans les mémoires « souterraines » d'un collectif, où, à la fois rêvé et perdu, il attend son actualisation.
Chaque chapitre du livre analyse un moment historique à la lumière de cette notion de référence : la Grande Famine en Irlande entre 1845 et 1851, les destructions d'églises pendant la Commune, le coup d'État du 6 septembre 1930 en Argentine, la notion de « martyr » dans la Tunisie contemporaine, celle de « peuple » en Italie au milieu du XIVe siècle...
Élaborer la notion de référence, c'est repenser notre façon de faire de l'histoire : c'est restituer à la connaissance du passé tout son potentiel critique, qu'il s'agisse d'y trouver ces références nécessaires à l'action, ces possibles contenus dans les expériences d'hier, ou d'échapper au tragique re-jeu du passé.[-]
Construction de mythes, évocation d'un âge d'or, interprétation à des fins de propagande... Quand le passé est convoqué, c'est souvent pour légitimer, figer et déformer des moments d'histoire, dont l'usage au présent vise à servir une cause.
Cet ouvrage, fruit d'un travail collectif mené depuis plusieurs années, tente de penser une autre relation au passé à l'aide de la notion de « référence » : il s'agit de saisir la façon dont le passé est ...[+]

MEMOIRE ; HISTOIRE ; PENSEE CRITIQUE ; ACTUALITE ; PSYCHANALYSE ; LITTERATURE ; LANGUE

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